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Figure d'empoisonneuse dans le filet des représentations sociales. Etude de presse du procès Marie Becker (Liège - 1938)
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CharlèneCrahay-68001200-2017.pdf
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- Même si ses caractéristiques évoluent, l’empoisonneuse est une figure permanente de la criminalité féminine à travers les époques. Spontanément, les imaginaires collectifs associent le crime d’empoisonnement à un mode d’action féminin. Cette considération relève de la conception de la femme comme sexe faible, l’acte ne nécessitant pas le recours à la force physique et se traduisant par une facilité d’accès au poison et d’accomplissement de l’acte à travers le rôle traditionnel qu’on leur réserve pour la préparation des aliments. L’étude du cas particulier de l’affaire Becker permet de questionner les rationalités médiatiques qui, influencées par le système de représentations sociales de l’époque, engendrent une reconstruction de l’identité de la femme empoisonneuse. Ce travail s’inscrit dans une perspective de genre visant à illustrer la domination masculine et l’ordre social androcentrique dont se caractérise la posture journalistique, et, à travers elle, les institutions et la société.