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Intérêt de l’activité physique comme traitement préventif de la prééclampsie

(2024)

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Bègue_Julie_87042000Herrent_Nicolas_29562000_2023-2024.pdf
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Ce mémoire explore une pathologie encore méconnue bien que relativement fréquente chez les femmes enceintes, la prééclampsie. Cette complication grave de la grossesse se caractérise par une hypertension et une protéinurie, entrainant un risque sérieux pour la santé maternelle et fœtale. Notre travail part du postulat que l’activité physique pourrait servir de prévention à cette maladie, en raison des changements physiologiques bénéfiques qu’elle induit. Il s’appuie sur une revue narrative et une analyse de la littérature scientifique sur le sujet, qui inclue des essais contrôlés et des études observationnelles. La pratique d’une activité physique régulière semble diminuer significativement les biomarqueurs placentaires liés à la prééclampsie et améliorer également les indicateurs cardiovasculaires. Des limites existent cependant. Ainsi, mieux vaut favoriser des exercices de faible intensité (exercice de stretching, yoga, etc.) et d’une durée modérée et être suivi par un professionnel de santé. Par ailleurs, l’adhésion de la femme enceinte aux programmes d’activité doit être totale. Enfin, des facteurs exogènes à la personne (niveau social et culturel, tabagisme, etc.) n’ont pas été analysés indépendamment dans les études. Or, ils pourraient jouer un rôle dans la survenue d’une prééclampsie. Déjà indiquée pour maintenir une bonne hygiène de vie et une bonne santé, l’activité physique constitue une stratégie préventive contre la prééclampsie. Des interventions spécifiques et adaptées, idéalement individualisées, pourraient améliorer les performances de santé chez les femmes enceintes.