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Rouault_54531800_2023.pdf
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- Lorsque l’on pense aux foyers de vie ou aux foyers occupationnels pour personnes à déficience mentale, l’image d’un bâtiment institutionnel, fonctionnel et distant apparait. Il est de même frappant de voir que ces habitats sont regroupés dans l’appellation du « médico-social » alors que, bien qu’ils puissent accueillir des résidents lourdement handicapés et ayant besoin d’une aide médicale, leur fonction première est d’être une habitation. Dans ce travail il est donc question des modes de vie de personnes à déficience mentale au sein d’établissements d’accueil, de types de logements et solutions possibles et évidement du rôle que l’architecture peut jouer dans le bien-être et la vie quotidienne de ces résidents. Partant de l’étude du handicap au travers de l’histoire des bâtiments d’accueil pour comprendre leur aspect institutionnel, puis en étudiant les diverses possibilités d’habitations envisageables lorsqu’on est porteur de handicap mental, grâce à des études de cas et des rencontres, pour enfin s’intéresser au rôle social du foyer dans la vie de ces résidents, ce travail transdisciplinaire autour du handicap, de l’habitat et de l’inclusivité, tend à répondre à la problématique suivante : Comment l’architecture peut-elle s’adapter aux différents niveaux d’autonomie des personnes à déficience mentale dans un foyer de vie tout en générant un vivre ensemble propice à l’inclusion des résidents ?