Évaluation pré- et post-radiothérapie de la qualité de vie, de l’anxiété, de la dépression et du niveau d’activité physique chez les patients atteints d’un cancer du poumon : et sensibilisation à la pratique d’exercice physique à l’aide du programme de l’Institut Roi Albert II portant sur « L’importance de l’exercice physique dans le cadre du cancer ».

Details

Supervisors

Reychler, Gregory

Faculty

Faculté des sciences de la motricité

Degree label

Master [60] en kinésithérapie et réadaptation

Abstract

Introduction : Le cancer du poumon est le cancer le plus fréquent. Les patients atteints d’un cancer pulmonaire présentent de nombreux symptômes. Aussi, de multiples stratégies (notamment la radiothérapie) ont été développées pour maximiser la survie et améliorer le contrôle de la maladie. L’objectif de notre étude est d’évaluer si les patients, atteints du cancer du poumon, relèvent une modification de leur qualité de vie, de leur anxiété et dépression et de leur niveau d’activité physique après leur cure de radiothérapie. Une sensibilisation quant à la pratique d’exercices physiques à réaliser au domicile est également réalisée à l’aide du programme de l’Institut Roi Albert II sur L’importance de l’exercice physique dans le cadre du cancer. Matériel et méthode : Des questionnaires (FACT-L, HADS et IPAQ) sont distribués aux huit patients réalisant l’étude. Il leur est demandé d’y répondre avant et après leur traitement de radiothérapie. Les patients se voient également proposer de réaliser des exercices à la maison. Une analyse descriptive et une comparaison statistique sont effectuées à l’aide du test non-paramétrique Wilcoxon, avec un seuil significatif fixé à 0,05. Résultats : Les résultats du FACT-L relèvent un score de qualité de vie général qui augmente significativement à l’achèvement de la cure de radiothérapie (p = 0,017). Ceci étant, cette augmentation n’est pas significative pour tous les sous-domaines. D’après le questionnaire HADS, le score général (mais également les deux sous-scores) augmentent significativement à la fin de la cure de radiothérapie (p= 0,012). Il n’existe toutefois pas de différence significative entre le début et la fin de la cure de radiothérapie concernant le niveau d’activité physique (p=0,109). Tant au début qu’à l’achèvement de la radiothérapie, la grande majorité des patients (75%) se situe dans la catégorie faible. Discussion : Il convient de noter que la radiothérapie améliore la qualité de vie générale (et certains de ses sous-domaines). Elle est toutefois responsable d’une augmentation de l’anxiété et de la dépression. Il n’y a en outre pas de changement du niveau d’activité physique entre le début et la fin de la radiothérapie : les patients restent à un niveau d’activité très faible voire nul. La sensibilisation à la pratique d’exercices physiques au domicile via des dépliants a échoué suite au manque d’adhésion des patients.