No Thumbnail Available

Résultats à court et long terme après plastie mitrale chirurgicale : série consécutive de 227 cas

(2018)

Files

Derom_Boris_77521500_2017-2018.pdf
  • Open access
  • Adobe PDF
  • 3.73 MB

Details

Supervisors
Faculty
Degree label
Abstract
Objectifs Cette étude à comme objectif d’évaluer le succès procédural et la durabilité des plasties mitrales chirurgicales réalisées à la Clinique Universitaire de Mont-Godinne (CHU). En comparant la mortalité intra-hospitalière, le taux de complications et les résultats à long terme à ceux calculés par des scores prédictifs, cette étude permet un contrôle de qualité de l’institution. Nous voulons également quantifier le taux de conversion vers le remplacement valvulaire mitral, après échec de la plastie mitrale tentée initialement. Matériel et méthodes Nous avons analysé une série consécutive de 227 plasties mitrales réalisées entre 2004 et 2011 de manière rétrospective. Dans 37,0% des cas celles-ci étaient associées à une autre chirurgie cardiaque. Pour calculer le taux de conversion en remplacement valvulaire mitral, nous avons inclu tous les RVM dans le listing des patients, afin de déterminer si une plastie mitrale avait été tentée initialement. Le contrôle de qualité a été effectué en comparant nos résultats opératoires à ceux prédits par Euroscore 1, Euroscore 2 et STS-calculator. Résultats Avec un âge moyen de 65,81 ans, la mortalité intra-hospitalière après plastie mitrale chirurgicale était de 3,5% (soit 8 décès). Les principales complications étaient: l’FA/Flutter (57,7%), l’ infection nosocomiale (20,3%), l’ IABP post-opératoire (9,7%), un événement hémorragique (8,4%) et une ventilation invasive prolongée >24h (7,0%). La durée du suivi était de 2,66 ans en moyenne. Utilisant la méthode de Kaplan-Meier, la survie globale à 1, 3 , 5 et 10 ans était respectivement de 97%, 92%, 88% et 64% alors que la survie sans événement majeur (MI, PCI, reprise sternum, redo pour dysfonctionnement, endocardite, hémorragie, embolie cérébrale ou périphérique) était de 94%, 87%, 82% et 56%. Le taux de conversion en RVM était de 2,6%. Conclusion Il n’y a pas de différence significative entre notre mortalité intra-hospitalière après plastie mitrale chirurgicale (3,5%) et celle calculée par les scores prédictifs : Euroscore 1 (8,43 ± 9,62), Euroscore 2 (3,76 ± 3,96) et STS-calculator (2,17 ± 2,38). Nous avons un faible taux de conversion en RVM de 2,6%. Le taux ‘free-of-rédo’ à 1, 5 et 10 ans était respectivement de 100%, 98% et 96%, indiquant une bonne durabilité de la plastie.