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Les enjeux éthiques de la modification du génome humain : une étude épistémico-phénoménologico-métaphysique

(2022)

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La capacité de sélectionner les traits de nos futurs enfants, d’améliorer le corps humain, de guérir toutes sortes de maladies à travers des modifications génétiques a longtemps été l’objectif central des sciences fictions. La découverte de l'ADN, le soi-disant « code de la vie », a ouvert la voie par laquelle une intervention délibérée pour sélectionner les traits humains souhaités des futurs enfants pourrait être provoquée. Pourtant, même après la découverte de l'ADN, la perspective de le faire est restée purement spéculative : nous manquons des connaissances et des outils scientifiques pour tenter un tel exploit. Dès lors, la surestimation du donné génétique qui règne actuellement dans certaines cultures et la croyance selon laquelle la biologie à elle seule peut expliquer le statut ontologique de l’être humain est une doctrine fausse. La forme est-elle déterminée par l’information génétique ? ce travail consiste à réclamer légitimement un droit qui revenait à la métaphysique sans pour autant tomber dans le domaine préscientifique. L’incapacité de la biologie d’expliquer le niveau immatériel de l’homme nous permet de réveiller la conscience des scientifiques par rapport à l’instrumentalisation des êtres vivants y compris les embryons.