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Un rôle des thérapies non-médicamenteuses dans le traitement des polyneuropathies induites par chimiothérapie ?
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VandePutte_Eléonore_42241400_2017-2018.pdf
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- La polyneuropathie (PN) induite par chimiothérapie (PNIC) est un effet secondaire majeur des agents antinéoplasiques. Touchant plus de la moitié des patients, il oblige la diminution voire l’arrêt de la chimiothérapie, car les symptômes tant moteurs que sensoriels et autonomes réduisent dramatiquement la qualité de vie. Dans ce mémoire, nous avons tenté de déterminer les mécanismes physiopathologiques expliquant les PN induites par les sels de platine, les taxanes, la vincristine et le bortézomib. Les altérations provoquées par ces agents sont multiples et concernent la synapse du neurone sensoriel, son corps cellulaire, l’axone, la terminaison nerveuse et les cellules gliales. Les agents cytotoxiques altèrent les canaux ioniques, la mitochondrie et des récepteurs tels que ceux du GABA ou de la sérotonine. Toutes ces atteintes génèrent des modifications de la neurotransmission s’avérant douloureuses, mais peuvent même mener à la mort neuronale. Une étude animale et une revue systématique concernant le traitement par l’exercice physique (EP) des PNIC montrent des résultats concluants. Pour aller au-delà de ces études, nous avons proposé des hypothèses permettant d’expliquer les effets bénéfiques de l’EP. Pour ce faire, nous sommes partis de la physiopathologie décrite plus haut et nous avons analysé d’autres polyneuropathies ou situations similaires. La photobiomodulation, le neurofeedback et l’électrothérapie pourraient aussi constituer des pistes de traitement.