No Thumbnail Available
L'nfluence de la réalité virtuelle sur la kinésiophobie de patients lombalgiques, cervicalgiques et dorsalgiques non-spécifiques
Files
Reichelt_Sylvain_55801800Reichelt_Thibaut_63931400_2021-2022.pdf
UCLouvain restricted access - Adobe PDF
- 1.04 MB
Details
- Supervisors
- Faculty
- Degree label
- Abstract
- Objectif : Les objectifs de ce travail sont doubles. Premièrement, d’évaluer l’effet de la réalité virtuelle sur la kinésiophobie de patients souffrant de lombalgies, de dorsalgies et de cervicalgies non-spécifiques. Et deuxièmement d’évaluer une différence d’effet entre la réalité virtuelle immersive et la non-immersive. Méthodes : La recherche documentaire, réalisée à travers cinq bases de données (Pubmed, Embase, Scopus, Sciencesdirect et Cochrane Library) a inclus uniquement des RCT respectant les critères PICO. De plus, une revue systématique avec méta-analyses a été réalisée suivant les directives PRISMA. Résultats : La synthèse des résultats des 10 RCT démontre que la réalité virtuelle améliore significativement la kinésiophobie chez les patients lombalgiques non spécifiques (différence moyenne de -6.98 ;95% IC 12.75 à 1.21 ; P=0.02) mais pas cervicalgiques et dorsalgiques non spécifiques. La réalité virtuelle non immersive a montré des effets significatifs à court et long terme alors que la réalité virtuelle immersive n’a pas révélé d’effet significatif. Conclusion : Les résultats obtenus à l’aide de la revue systématique et des méta-analyses confirment les bienfaits de la réalité virtuelle non-immersive sur la kinésiophobie chez les patients souffrant de lombalgies non-spécifiques. Ainsi, les résultats présents dans la littérature rejoignent en partie ceux de cette revue de la littérature. Cependant, les hypothèses émises sur les cervicalgiques, dorsalgiques ainsi que sur la réalité virtuelle immersive n’ont pas pu être confirmées. L’importante hétérogénéité des articles de même que le manque d’articles existants sont les principales raisons expliquant ces résultats.