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La complémentarité entre l'exposition et le livre d'artiste dans l’œuvre de Sophie Calle
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- Cette réflexion sera, dans un premier temps, nourrie par l’analyse de l’absence de symbole politique avec le livre Souvenirs de Berlin-Est, qui fait référence à l’exposition du même nom. Le travail de Raymond Depardon, dans le cadre de son dispositif visant à appréhender la ville par la photographie, nous servira d’appui. Notre travail se poursuivra par une étude de la similitude apparente entre le livre et l’exposition, et ce par un procédé qui conduit à la prise de conscience de la subjectivité. Pour cela, nous invoquerons le concept de Rolland Barthes, qui redonne une place importante à la subjectivité du spectateur. Ce procédé permettra d’appréhender le livre comme une trace du passé, tandis que l’exposition est tournée vers l’avenir. Dans un deuxième temps, nous aborderons la question de l’absence dans un musée, avec le livre Disparitions, qui se réfère à l’exposition Last Seen, et le livre Fantômes, qui est lié aux expositions Fantômes et Ghosts. Dans Disparitions, nous démontrerons que l’enquête peut être remise en cause, car les témoignages pourraient faire office d’œuvre. Cette question résolue, nous nous tournerons vers la question de la complémentarité entre l’image et le texte dans les cas du livre et de l’exposition. Le livre ne dépasse pas seulement l’exposition : il peut être aussi considéré comme un ouvrage thérapeutique. Dans Fantôme, l’exposition et le livre pourraient faire état d’une analyse dans l’art, et le livre serait plutôt une étude sur la preuve. Il donne une autre vision de l’exposition, en la prenant en compte et en questionnant la place de la femme. Le troisième chapitre se focalisera sur l’approche du féminin dans Appointment with Sigmund Freud et La Visite Guidée. Cette approche permettra de s’interroger sur la manière dont la spectatrice est incitée à percevoir, dans le livre et l’exposition, son identité de femme à travers son enquête sur Sophie Calle. Ces ouvrages, liés aux Autobiographies de l’artiste, ont pour caractéristiques communes de rendre apparente la subjectivé de celle-ci dans le musée. Dans Appointment with Sigmund Freud, la substance du livre sera sollicitée, pour ensuite discuter de la place des théories de l’inconscient de Freud. Sophie Calle en reprend les principes dans l’élaboration de son œuvre, de manière à donner l’illusion à l’enquêtrice qu’elle est en train d’assister à la thérapie de l’artiste. Cette dernière renvoie l’enquêtrice à sa subjectivité, et l’engage à une réflexion sur la condition de la femme. L’étude de La Visite Guidée interroge la publication du livre : est-il une trace de l’exposition ou un livre d’artiste ? La réponse apportée à cette question démontre que la femme est un être multiple, en décrivant une représentation de la femme du XXe siècle et des mœurs de notre société. Cette réflexion sera, dans un premier temps, nourrie par l’analyse de l’absence de symbole politique avec le livre Souvenirs de Berlin-Est, qui fait référence à l’exposition du même nom. Le travail de Raymond Depardon, dans le cadre de son dispositif visant à appréhender la ville par la photographie, nous servira d’appui. Notre travail se poursuivra par une étude de la similitude apparente entre le livre et l’exposition, et ce par un procédé qui conduit à la prise de conscience de la subjectivité. Pour cela, nous invoquerons le concept de Rolland Barthes, qui redonne une place importante à la subjectivité du spectateur. Ce procédé permettra d’appréhender le livre comme une trace du passé, tandis que l’exposition est tournée vers l’avenir. Dans un deuxième temps, nous aborderons la question de l’absence dans un musée, avec le livre Disparitions, qui se réfère à l’exposition Last Seen, et le livre Fantômes, qui est lié aux expositions Fantômes et Ghosts. Dans Disparitions, nous démontrerons que l’enquête peut être remise en cause, car les témoignages pourraient faire office d’œuvre. Cette question résolue, nous nous tournerons vers la question de la complémentarité entre l’image et le texte dans les cas du livre et de l’exposition. Le livre ne dépasse pas seulement l’exposition : il peut être aussi considéré comme un ouvrage thérapeutique. Dans Fantôme, l’exposition et le livre pourraient faire état d’une analyse dans l’art, et le livre serait plutôt une étude sur la preuve. Il donne une autre vision de l’exposition, en la prenant en compte et en questionnant la place de la femme. Le troisième chapitre se focalisera sur l’approche du féminin dans Appointment with Sigmund Freud et La Visite Guidée. Cette approche permettra de s’interroger sur la manière dont la spectatrice est incitée à percevoir, dans le livre et l’exposition, son identité de femme à travers son enquête sur Sophie Calle. Ces ouvrages, liés aux Autobiographies de l’artiste, ont pour caractéristiques communes de rendre apparente la subjectivé de celle-ci dans le musée. Dans Appointment with Sigmund Freud, la substance du livre sera sollicitée, pour ensuite discuter de la place des théories de l’inconscient de Freud. Sophie Calle en reprend les principes dans l’élaboration de son œuvre, de manière à donner l’illusion à l’enquêtrice qu’elle est en train d’assister à la thérapie de l’artiste. Cette dernière renvoie l’enquêtrice à sa subjectivité, et l’engage à une réflexion sur la condition de la femme. L’étude de La Visite Guidée interroge la publication du livre : est-il une trace de l’exposition ou un livre d’artiste ? La réponse apportée à cette question démontre que la femme est un être multiple, en décrivant une représentation de la femme du XXe siècle et des mœurs de notre société. Le livre d’artiste est à l’origine de plusieurs publications tardives dans les années 1970. Anne Moeglin-Delacroix en en donne une définition complète dans son livre intitulé Esthétique du livre d’artiste 1960-1980 : une introduction à l’art contemporain, paru en 1997 . Précédemment, elle avait abordé la thématique du livre et de l’exposition dans un article intitulé « Du catalogue comme œuvre d’art et inversement », dans Les cahiers du Musée national d’art moderne, en démontrant qu’un livre peut faire œuvre en ayant un lien avec l’exposition. Elle souligne une grande différence entre le livre d’artiste et le catalogue d’artiste.