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Étude comportementale de différentes espèces de poisson dans un modèle réduit de la passe à bassins multi-espèces de Rivière en Meuse belge
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- Dans le cadre de la restauration de la continuité écologique de la Meuse, un modèle réduit d’une passe à poissons a été construit à l’échelle 1 : 5, à la Direction des Recherches Hydrauliques du Service Public de Wallonie, dans le but de proposer des aménagements qui seront appliqués au dispositif de franchissement de Rivière. Faisant suite à une modélisation numérique de l’écoulement et à une expérimentation comportementale avec des salmonidés, cette étude a pour objectif d’évaluer la pertinence expérimentale d’utiliser diverses espèces dans un modèle réduit d’une passe afin de vérifier son caractère multispécifique souvent peu considéré par les critères de dimensionnement. Pour ce faire, diverses espèces mosanes (saumon, chevaine, ablette et chabot) ont été introduites dans le dispositif. Des caméras ont été placées au-dessus de quelques bassins au design standardisé dans le but de collecter des informations visuelles relatives au comportement des poissons dans ces bassins. L’élaboration d’un protocole de traitement d’image a permis de distinguer certaines zones préférentiellement occupées par les poissons, de déterminer certaines trajectoires réalisées par des individus ainsi que de quantifier les vitesses relatives des poissons dans les bassins. La difficulté des petits chabots à se maintenir dans l’écoulement a notamment été mise en avant. Par ailleurs, un système RFID a été disposé tout le long du modèle dans le but de retracer les déplacements des poissons dans la passe. L’objectif est d’évaluer la capacité spécifique de franchissement grâce à des indicateurs relatifs au processus de remontée. Les résultats montrent la capacité à remonter pour les chevesnes et les saumons, l’envisagent pour les ablettes mais la questionnent pour les chabots. En outre, les influences de la photopériode, de la répétition des remontées et de la longueur des poissons sur les franchissements sont aussi étudiées. Pour les chevesnes, des tendances à remonter durant la nuit avec un maximum d’activité après la fin du jour et à réaliser des remontées plus rapides après la première sont observées mais aucun effet marqué de la taille ne se démarque. Finalement, la méthode expérimentale utilisée montre des résultats plus satisfaisants pour les saumons et les chevaines que pour les ablettes et les chabots en raison de divers facteurs biologiques.