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- L’âge de la population dans les villes et ses quartiers est en augmentation. Le souhait de la majorité de la population est de vieillir à domicile afin d’éviter l’entrée en EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Le lotissement pavillonnaire a été considéré comme idéal durant de nombreuses années, mais l’adaptation, l’accessibilité et l’interaction sociale sont à questionner face au vieillissement des habitants. Pour bien vieillir chez-soi, un travail à différentes échelles est nécessaire, celle de la ville, du quartier et pour finir celle du logement. La notion de vivre ensemble a son importance face à l’individualisme présent de nos jours dans les quartiers pavillonnaires. Ce travail de fin d’études se base sur un terrain unique, le quartier des Hautes-Loges. Celui-ci se situe dans la commune de Marcq-en-Barœul, né d’une collaboration entre l’architecte Serge Ménil et le promoteur « Bâtir » durant les années 60. Son urbanisme particulier en nids d’abeille sur 30 hectares permet de le discerner facilement dans le tissu urbain. La problématique qui a guidé l’ensemble de ce travail est : Comment la réhabilitation du quartier de logements individuels des Hautes-Loges, peut-elle être une opportunité pour favoriser le vivre-ensemble et le vieillir chez-soi ? Le projet traite l'échelle du quartier et du logement comprenant différentes séquences : les placettes, les routes, les cheminements piétons, la relation à la rue, la séquence d'entrée, les jardins, puis l'intérieur du logement. Toutes ces échelles intermédiaires ont leur importance et font le projet. Le logement partagé et la colocation sont une réponse à l'échelle du logement incitant l'entraide intergénérationnelle.