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Effet de la hauteur de la marche sur le mécanisme de transfert de poids d’une jambe à l’autre.

(2022)

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La descente d’escalier est une tâche complexe pour les personnes âgées. Elle représente un risque de chute plus élevée par rapport à la montée d’escalier. Cela peut provenir d’une diminution de l’activité musculaire (diminution de la force musculaire, sarcopénie) et/ou d’un manque de contrôle du CM. La plupart des auteurs ont comparé la descente de marche des jeunes adultes et des personnes âgées. Ceux-ci se sont basés sur l’analyse des données cinétiques (vGRF, angles articulaires, angle CM-COP) et des données EMG. Cette étude s’est intéressée au transfert d’une jambe à l’autre en comparant les données cinétiques (vGRF, pic de force jambe d’atterrissage) et temporelles (temps aériens, temps de double appui) à travers différentes hauteurs de marches. Lors de la marche à plat et de la descente d’escalier, ces résultats ont été surtout influencés par la vitesse de marche. Deux stratégies lors de la phase de transfert d’une jambe à l’autre ont été proposées dans la marche. Celles-ci sont dites actives et passives. Cependant, ces stratégies n’ont pas encore été proposées lors de la descente d’escaliers. Le but de ce mémoire est de comparer la phase de transition de la jambe lors de la descente d’escaliers à différentes hauteurs de marche (9,18 et 27cm) afin d’observer s’il existe un impact de la hauteur et donc une stratégie différente lors de la descente. Quinze participants devaient descendre à vitesse spontanée 3 hauteurs de marche (9cm, 18cm et 27cm) dans un ordre aléatoire en commençant par la marche de 18cm. Nous obtenons des différences pour les variables temporelles et cinétiques entre les hauteurs de marche. Premièrement, les temps aériens se sont vus augmentés et les temps de double appui diminués avec l’augmentation de la hauteur de marche. Pour les stratégies de transition, les sujets adoptaient les deux modes pour les hauteurs de 9cm et 18cm tandis que pour 27cm, tous adoptaient une stratégie dite passive, hormis un sujet qui a utilisé la stratégie active. En conclusion, les changements se sont avérés plus représentatifs (surtout à la hauteur de 27cm) sur la jambe d’atterrissage, car les jeunes sujets utilisent de manière plus importante cette jambe pour le contrôle de l’équilibre lors de la descente de marche. L’étude ayant repris les variables cinématiques, temporelles et utilisant les stratégies proposées, de futures études devront se concentrer sur l’activité musculaire de la jambe d’atterrissage aux mêmes hauteurs utilisées dans ce travail mais particulièrement pour la hauteur de 27cm.