Impact de l’identification aux groupes sur la pratique des comportements de santé : Étude du binge drinking dans la population étudiante

Details

Supervisors

Van den Broucke, Stephan ; Grenier, Catherine

Faculty

Faculté de psychologie, logopédie, sexologie et des sciences de la famille

Degree label

Master [120] en sciences psychologiques, à finalité spécialisée

Abstract

Le binge drinking est actuellement considéré par l’organisation mondiale de la santé (OMS) comme une des plus grandes problématiques de santé (World Health Organization, 2018). Ce comportement de santé, particulier pour sa grande composante sociale, a été étudié à de nombreuses reprises, notamment via son lien avec l’identification au groupe. Sani et al. (2015) ont notamment exploré le rôle du nombre d’identifications aux groupes sur les comportements de santé, et notamment la consommation d’alcool. Leurs résultats mettent en évidence qu’un grand nombre d’identifications aux groupes est associé avec de bons comportements de santé. Afin d’approfondir la littérature, nous avons étudié l’impact du nombre d’identifications aux groupes sur le binge drinking dans la population étudiante. Pour ce faire, nous avons administré un questionnaire à des étudiants de première année de bachelier à l’UCLouvain. Nos résultats ne confirment pas nos premières hypothèses et démontrent une absence de lien entre le nombre d’identifications aux groupes et le binge drinking. De plus, bien qu’une association soit présente entre le nombre d’identifications et l’intention, elle ne correspond pas à ce qui a été observé pour les autres comportements de santé. En effet, nous observons une tendance selon laquelle l’intention augmente avec l’augmentation du nombre d’identifications. Enfin, cette relation entre le nombre d’identifications aux groupes et l’intention ne semble pas être médiée par les normes subjectives, contrairement à ce que prédisait notre hypothèse. Dans le futur, il serait intéressant de répliquer cette étude en corrigeant et en compensant les différentes limites de notre recherche. De plus, proposer cette étude à davantage d’étudiants de diverses années et universités permettra de mieux comprendre le binge drinking dans la population étudiante afin de mettre en place des campagnes de prévention efficaces.