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Existe-t-il une relation entre la masse musculaire, la force musculaire et les facteurs de risque de fracture ostéoporotique ? Le cas de l’étude FRISBEE

(2024)

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Le vieillissement de la population en Belgique s’accroit d’année en année. Selon les prédictions d’Eurostat, les femmes de 60 ans et plus représenteront pas moins de 18% de la population belge en 2070. Le vieillissement favorise l’apparition de pathologies chroniques, dont l’ostéoporose. Elle se caractérise par une faible masse osseuse, une qualité osseuse diminuée et une augmentation du risque de fracture. L’outil FRAX® permet de calculer la probabilité de risque de fracture de la hanche et le risque de fracture majeure ostéoporotique à 10 ans, en fonction de la présence ou non de facteurs de risque prédéfinis. Ces dernières années, plusieurs études ont analysé la relation entre l’ostéoporose et la sarcopénie. Cependant, il n’existe que très peu de chiffres, surtout à l’échelle nationale. Notre étude tend à définir s’il existe bel et bien une relation entre le risque de fracture ostéoporotique et deux composantes étudiées dans le diagnostic de la sarcopénie : la masse musculaire et la force musculaire. Pour répondre à la question, nous avons mené une étude sur un échantillon de 152 femmes, issu de la population de l’étude FRISBEE. Chaque femme a passé une série de tests qui suivaient le protocole strict de l’étude. Les données analysées pour ce mémoire sont : la densité minérale osseuse, les probabilités de risque de fracture de fragilité à 10 ans, la force de préhension et l’ALM. D’autres résultats de tests, entrant en jeu dans le diagnostic de sarcopénie, ont été retenus : les résultats du SARC-F et du SPPB. Au terme de nos analyses, nous observons une corrélation négative modérée entre la force de préhension et les probabilités de risque de fracture de fragilité. Une corrélation faiblement négative est observée entre l’ALM et les probabilités de risque de fracture de fragilité. Ces résultats signifient que lorsque la force de préhension et/ou l’ALM augmente, les probabilités de risque de fracture de fragilité diminuent. Ces corrélations sont statistiquement significatives et permettent de répondre à la question de recherche.