L'architecture symbiotique : la transposition des lois de la nature vers l'architecture

Details

Supervisors

Fache, Dimitri

Faculty

Faculté d'architecture, d'ingénierie architecturale, d'urbanisme

Degree label

Master [120] en architecture (Tournai)

Abstract

Ce travail de fin d’études porte sur la transposition de la symbiose, phénomène naturel illustrant l’aboutissement de millénaires d’adaptation et de transformation du vivant. L’architecture symbiotique s’appuie sur une approche d’intégration du bâti dans son milieu naturel et anthropique et met en avant la coopération et la mutualisation. L’architecture symbiotique est un intermédiaire, reliant différents milieux, objets et temporalités, à la manière d’un écotone, permettant une synergie avec les différents éléments qui forment l’environnement de l’architecture. L’édifice, le lieu et le territoire deviennent des espaces de liaison et de transition plutôt que des limites, ils forment des connexions plutôt que des ruptures. La définition de la symbiose et de ses différents concepts sont liés aux 9 principes de la nature qui englobent l’ensemble des conditions à remplir pour développer une architecture symbiotique. L’application d’une stratégie symbiotique architecturale m’a amené à implanter mon projet dans la Métropole Européenne de Lille qui bénéficie d’une situation géographique stratégique, plus précisément dans la ville de Villeneuve d’Ascq, au stade Pierre Mauroy. Le stade Pierre Mauroy constitue l’un des pôles spécifiques et monofonctionnels de l’archipel de Villeneuve d’Ascq. Cet équipement sportif et événementiel construit pour valoriser l’attractivité et le rayonnement de la métropole n’est utilisé que de manière ponctuelle, il perd alors de sa signification et devient un espace vide en dehors des événements. Mon projet, constituant le second symbiote de cette relation, bénéficierait de l’espace, des fonctions et des équipements techniques du stade, effectuant ainsi une mutualisation et une synergie. En échange il améliore la connexion du stade à son contexte local. Cette symbiose serait alors bénéfique pour les deux symbiotes et leur milieu, créant un véritable lieu qualitatif, vivant, connecté et signifiant, ou autrement dit durable.