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Objectif PEB A : quel impact pour les maisons urbaines mitoyennes de l'entre-deux-guerres ?
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- Le 21ème siècle a vu apparaître la lutte contre le réchauffement climatique et dans cette lutte, les gaz à effet de serre (GES) ont été désignés comme les acteurs principaux de ce réchauffement. Afin de lutter contre le réchauffement climatique, l’Union européenne (UE) souhaite réduire ses émissions de GES pour atteindre, en 2050, une Europe neutre en carbone. À cette fin, la Région wallonne a établi une stratégie qui vise la réduction de la consommation d’énergie et des émissions des GES de son parc immobilier. La stratégie est incarnée par un objectif précis, atteindre un PEB A moyen pour l’ensemble de son parc immobilier. Si la rénovation énergétique doit permettre cela, elle se doit d’être durable. Pour ce faire, la rénovation énergétique doit tenir compte de l’impact environnemental engendré par la mise en œuvre de nouveaux matériaux. Les typologies ciblées par cette campagne de rénovation sont pour la plupart des typologies héritées du passé, en raison de leurs faibles performances énergétiques. Si celles-ci doivent être rénovées, il est important de tenir compte des spécificités architecturales en présence afin de conserver/préserver leur valeur patrimoniale. Ce travail veut déterminer la pertinence de l’objectif PEB A, appliquée aux maisons urbaines mitoyennes de l’entre-deux-guerres, définie comme s’intégrant parfaitement dans la stratégie de la Région wallonne en raison des performances énergétiques moyennes des bâtiments qu’elle regroupe et des enjeux globaux qu’elle permet d’intégrer. Un cas d’étude représentatif de la typologie sert de « base » au développement d’une philosophie d’intervention ayant pour objectif de protéger les éléments architecturaux présentant un intérêt patrimonial ainsi qu’au développement de scénarios de rénovation minimisant l’impact environnemental de la rénovation énergétique. Les résultats obtenus permettent de tirer plusieurs conclusions. L’objectif PEB A de la Région wallonne est un objectif réaliste dans le cadre de la rénovation énergétique des maisons urbaines mitoyennes de l’entre-deux-guerres. Cet objectif n’est pas seulement réaliste, il permet une réduction importante de la consommation d’énergie et des émissions de GES sur le long terme. Deux scénarios ont été retenus, le premier met en œuvre de manière réversible des isolants d’origine biosourcés. Le second met en œuvre ces isolants sous forme de réemploi. Ces deux scénarios permettent une réduction de l’impact environnemental lié à la rénovation énergétique et s’inscrivent dans une stratégie durable. La rénovation énergétique au moyen de matériaux isolants biosourcés mis en œuvre de manière réversible veut permettre le réemploi de ces matériaux pour l’alimentation d’une rénovation énergétique futur.