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L’impact de la prise de perspective sur les relations intergroupes : validation empirique d’une intervention de la Croix-Rouge de Belgique
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- L’objectif de ce mémoire était d’évaluer la validité pédagogique du documentaire « Je n’aime plus la mer » comme outil de sensibilisation. La demande de la Croix-Rouge portait sur son potentiel à générer de l’empathie auprès de la population d’accueil, à rendre positives les attitudes vis-à-vis des demandeurs d’asile et à augmenter l’engagement social. Au travers de ce mémoire, nous chercherons donc à répondre à la question de recherche suivante : le documentaire « je n’aime plus la mer » permet-il d’augmenter l’empathie à l’égard des demandeurs d’asile, améliorer les attitudes à leur égard et susciter des intentions d’engagement social ? Pour répondre à cette question, nous avons construit un design expérimental composé de quatre conditions (2 groupes expérimentaux et 2 groupes contrôles). Nous avons donc cherché à évaluer si la visualisation du documentaire en condition de prise de perspective permet d’augmenter l’empathie ethnoculturelle, la fusion soi-autrui, les attitudes intergroupes positives ainsi que l’intention d’aider et diminuer les attitudes négatives. Notre étude a mis en évidence que la visualisation du documentaire en condition de prise de perspective n’induit aucun changement au niveau des variables étudiées. Autrement dit, la visualisation seule ne permet pas d’agir sur les relations intergroupes chez les élèves de 4e, 5e et 6e année. Nous avons ensuite mis en évidence au travers d’une deuxième étude le rôle de la fusion soi-autrui ainsi que ses effets sur l’intention d’aide. Ensemble, ces deux études permettent à la Croix-Rouge d’identifier de nouvelles pistes d’action mais aussi de se consacrer à des interventions plus efficaces.