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Comparatif des coûts de distribution des deux modes de propulsion des véhicules électriques : voitures électriques avec batterie et voitures électriques avec pile à combustible
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- Le réchauffement climatique est un problème urgent qui exige une action immédiate et coordonnée à l'échelle mondiale. Ses effets, tels que des phénomènes météorologiques extrêmes, la fonte des glaces, l'élévation du niveau de la mer et la perte de biodiversité, se manifestent déjà dans le monde entier. Pour lutter contre ces changements, il est essentiel de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d'adopter des modes de vie plus durables. Dans ce contexte, passer à une mobilité électrique est une solution prometteuse pour réduire l'impact environnemental du transport routier. Il existe deux principales alternatives aux voitures à moteur thermique : les voitures électriques à batterie (BEV) et les voitures électriques à hydrogène (FCEV). Les BEV utilisent des batteries rechargeables, tandis que les FCEV utilisent l'hydrogène pour produire de l'électricité, rejetant uniquement de l'eau comme sous-produit. Le choix entre ces technologies dépend des préférences personnelles, des besoins de conduite et des infrastructures de recharge disponibles. Ce mémoire aborde la question : « Comment établir un comparatif des coûts de distribution des deux modes de propulsion des véhicules électriques : voitures électriques avec batterie et voitures électriques avec pile à combustible ? ». Cette recherche est accompagnée d'un cas pratique sur la Belgique. Pour les BEV, la Belgique devrait installer 125.000 points de recharge d'ici 2030, nécessitant un investissement de 184 millions d'euros sur cinq ans. Actuellement, il existe 51.640 points de recharge, donc 73.360 sont encore à construire. Ces stations doivent être stratégiquement placées le long des principaux axes routiers et dans les zones urbaines. Pour les FCEV, le plan prévoit comme objectif d'avoir 35 stations à hydrogène d'ici 2030, avec 27 nouvelles stations à construire, pour un coût estimé à 46 millions d'euros. Ces stations doivent être situées pour minimiser les détours pour les conducteurs, facilitant ainsi leur utilisation.