Biomarqueurs sanguins : outils de diagnostic précoce de la maladie d'Alzheimer. Quels sont les espoirs et les limites actuels ?

Details

Supervisors

Kienlen-Campard, Pascal ; Boyer, Emilien

Faculty

Faculté de pharmacie et des sciences biomédicales

Degree label

Master [120] en sciences pharmaceutiques, à finalité spécialisée

Abstract

La maladie d'Alzheimer est une pathologie neurodégénérative prévalente, représentant la première cause de démence dans le monde. Elle se caractérise par deux types de lésions dans le cerveau : les plaques séniles et la dégénérescence neurofibrillaire associée à la protéine Tau. Pour confirmer le diagnostic, la présence des deux lésions est indispensable. Le diagnostic tardif de cette pathologie encourage les chercheurs à développer de nouvelles méthodes de diagnostic précoce, afin de retarder l'évolution de la maladie et d'améliorer la prise en charge des patients. Tout au long de ce mémoire, nous analyserons à travers trois études, l'intérêt des biomarqueurs sanguins tels que les peptides amyloïdes (Aß42, Aß40, ratio Aß42/Aß40) et les protéines Tau hyperphosphorylées (p-Tau 181 et p-Tau 217) dans le diagnostic précoce de la maladie d'Alzheimer. Les résultats des études seront comparés pour démontrer que les biomarqueurs sanguins constituent un outil de diagnostic précoce, et qu'une simple prise de sang serait moins invasive que les techniques de diagnostic actuelles telles que la ponction lombaire ou les imageries PET et IRM. Cependant, d'autres recherches doivent être réalisées pour limiter les biais et assurer des résultats fiables en perspective d'un diagnostic clinique. Bien que les biomarqueurs procurent des espoirs, leur utilisation en clinique comporte encore des limites.