Quelles possibilités de restructuration du territoire dans les vallées de la côte d’Albâtre : Cas de la Vallée de la Bresle

Details

Supervisors

Vanneste, Guillaume

Faculty

Faculté d'architecture, d'ingénierie architecturale, d'urbanisme

Degree label

Master [120] en architecture, à finalité spécialisée (Tournai)

Abstract

Dans un monde où les catastrophes climatiques se font ressentir de plus en plus sur nos côtes, les phénomènes d’inondations deviennent multiples. Ces phénomènes fragilisent le territoire de la vallée de la Bresle, plus précisément au niveau de son estuaire. Les structures du territoire des villes en proue d’estuaire sont-elles vouées à disparaître ou alors à évoluer avec ces phénomènes ? Nous avons été longtemps dans une stratégie de résistance face à la mer, notamment avec des poldérisations mais aussi des digues de plus en plus hautes, des enrochements, des épis pour essayer de lutter contre. Puis récemment, a débuté la capacité d’un territoire à devenir résilient avec les aléas climatiques. Le projet aura pour objet l’exploration afin de trouver les stratégies architecturales envisageables grâce au paysage de la vallée de la Bresle. Tout d’abord, en réalisant la construction d’une digue habitée sur le front de mer afin de protéger les villes des nouvelles submersions. Mais cette résistance va-t-elle durer ? En changeant de stratégie avec une approche multiscalaire liée à l’hypothèse de la résilience, j’ai recherché les espaces du lit majeur du fleuve côtier, son fonctionnement et ses affluents qui peuvent le border. Il a fallu porter un regard sur la façon dont les villages, le tissu industriel des vallées voisines se sont développés et plus spécifiquement celui de la Bresle au cours du temps. Avec les sentiers de randonnées pédestres et de vélos qui façonnent la vallée, l’idée de vouloir renforcer la liaison entre eux pour exploiter une nouvelle pièce paysagère. Après cette relecture complète de l’intérieur du territoire de la vallée de la Bresle, l’analyse m’a attiré vers les espaces vides présents dans la vallée pour restructurer le territoire de l’intérieur, et notamment la partie de la presqu’île portuaire. Le projet devient alors des points d’arrimage entre la figure paysagère et la mer.