L'insertion professionnelle des enseignants de première et de deuxième carrière, une affaire de capital social

Details

Supervisors

Coppe, Thibault

Faculty

Faculté des sciences de l'éducation

Degree label

Master [120] en sciences de l'éducation, à finalité spécialisée

Abstract

Ce mémoire a pour objectif de comprendre le processus de l’insertion professionnelle des enseignants de première et de deuxième carrière et comment le capital social en est un facilitateur. Pour cela, nous nous sommes basée, entre autres, sur les recherches et articles de Coppe (2022), mais également Coppe, März et Raemdonck (2020, 2022), Mukamurera (2013, 2019) ainsi que De Stercke et al. (2010). La cadre théorique sur le sujet montre que l’insertion professionnelle n'est pas vécue de la même manière pour les enseignants de première carrière et les enseignants de deuxième carrière et que celle-ci est vécue plus difficilement par les enseignants de deuxième carrière. Ensuite, la littérature scientifique mentionne la nécessité des interactions sociales aboutissant à un capital social qui est au service de l’insertion professionnelle. Le capital social étant difficile à représenter, nous nous sommes basée sur les travaux de Thomas et al., (2019) ainsi que März et Kelchtermans (2020) qui mentionnent le réseau social permettant d’opérationnaliser le capital social. Au vu de notre objectif qui est de comprendre le phénomène de l’insertion professionnelle au sein d’un établissement scolaire précis, nous avons opté pour une étude de cas. Notre recherche qualitative s’ancre dans un paradigme socioconstructiviste visant la compréhension et l’interprétation les résultats (Dumez, 2011). Afin de réaliser cela, quinze entretiens ont été menés. Six avec des enseignants de première carrière, six avec des enseignants de deuxième carrière et trois avec les membres de la direction de l’école générale concernée par le contexte de la recherche. Au travers de ces entretiens, nous avons constaté que le capital social n’est pas apporté par l’école mais bien par la proactivité des enseignants, tant de première que de deuxième carrière, dans leur socialisation. Ce capital social va leur servir de ressource afin de comprendre l’organisation de l’école, son climat micropolitique et le groupe de travail dans lequel ils sont.