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La mort dans nos villes : un lieu funéraire œcuménique pour Bruxelles

(2024)

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La mort possède à la fois un pouvoir autoréflexif sur celui qui la côtoie, et un pouvoir de reconnaissance universelle par le groupe qui s’y identifie. Elle est un fil qui lie dans les différences. Pourtant, dans nos sociétés modernes, la mort est souvent invisibilisée, rejetée. Paradoxalement, elle touche tout le monde, mais personne ne veut la voir. Notre soif de consumérisme bute sur l’évidence de notre propre fin. La ville moderne est un lieu de frénésie. Pour appartenir à son système, il faut y être en mouvement, au service de sa productivité, lisser son apparence, s’y dissoudre. Au regard de ce déchaînement d’énergie, la mort est une vieille figure patiente et immobile sur son rocking chair. La machine sociétale n’a pas installé d’arrêt à son tableau de bord, et les lieux en ville destinés à la passivité, à l’écoute de nos sentiments, à la contemplation, à la conscience de notre fragilité, sont d’une rareté extrême. Ainsi l’empathie humaine s’est diluée dans nos individualismes et dans les fragmentations communautaires.