Contempler l'autoroute

Details

Supervisors

Laloux, Olivier

Faculty

Faculté d'architecture, d'ingénierie architecturale, d'urbanisme

Degree label

Master [120] en architecture, à finalité spécialisée (Tournai)

Abstract

Ce travail de fin d’étude intitulé «CONTEMPLER L’AUTOROUTE», naît de la mise en opposition entre un lieu de ressourcement et un lieu de circulation intense. Ces deux lieux sont les sièges de deux activités indispensables pour l’Homme : se ressourcer et se déplacer. L’ambition de ce travail est de montrer que l’architecture peut réconcilier ces deux activités au sein d’un même lieu, un lieu circulé et ressourçant. Aujourd’hui, les espaces publics sont conçus selon des politiques de développement urbain qui mettent en avant la croissance et la rentabilité économique, mais en négligeant les notions d’épanouissement ou de santé. Les lieux de circulation intense comme les autoroutes génèrent des nuisances considérables, de la pollution atmosphérique mais aussi sonore. Le travail s’intéresse donc au cas du périphérique sud de Lille comme lieu d’étude qui est un cas particulier de l’impact de l’autoroute sur notre territoire : l’autoroute en ville. Le sujet propose de changer notre regard sur cette situation qui soulève de nombreuses problématiques sanitaires économiques, sociales et qui s’avèrent néfastes pour une bonne qualité de vie des citadins. Ainsi en analysant la zone, on se rend compte que l’autoroute fracture la ville mais permet à la végétation de s’y développer: l’autoroute amène donc la végétation en ville. Le projet s’appuie sur les qualités existantes du site en valorisant 7.8 ha de friche délaissée et en implantant une nouvelle traversée douce. Elle relie les deux nouveaux parcs par un lieu calme et propice au ressourcement en plus de relier les deux parties de la ville fracturée. En changeant notre regard et grâce à l’architecture nous parvenons ainsi à révéler les qualités du site pour le transformer en lieu qui favorisera les modes de déplacement doux et permettra aux citoyens de Lille de s’y ressourcer par la contemplation.