Étude de l’effet de la densité de féverole (Vicia faba) sur le développement racinaire du froment (Triticum aestivum) en culture associée.

Details

Supervisors

Lobet, Guillaume

Faculty

Faculté des bioingénieurs

Degree label

Master [120] : bioingénieur en sciences agronomiques, à finalité spécialisée

Abstract

frFace à l’augmentation de la population mondiale, garantir la sécurité alimentaire tout en limitant les impacts environnementaux constitue un enjeu majeur pour une agriculture durable. Le froment (Triticum aestivum), l’une des céréales les plus cultivées au monde, repose encore largement sur l’apport d’engrais azotés. Associer cette culture à une légumineuse comme la féverole (Vicia faba), capable de fixer l’azote atmosphérique grâce à sa symbiose avec Rhizobium, représente une piste prometteuse pour réduire cet usage. L’impact de ces associations sur le système racinaire reste cependant peu documenté. Ce mémoire s’inscrit dans ce contexte et étudie l’effet de la densité de féverole sur le développement racinaire du froment en culture associée. Pour cela, un essai expérimental en agriculture biologique a été mené à la Ferme universitaire de Corroy, avec trois niveaux de densité croissante de féverole et un témoin sans féverole. Des observations ont été réalisées jusqu’au stade de fin de tallage, tant sur les parties aériennes que souterraines du froment. Les résultats montrent que la présence de féverole n’entrave pas la croissance du froment. Au contraire, des effets positifs ont été observés sur la biomasse et la hauteur des plants, avec des valeurs plus élevées dans les traitements contenant de la féverole. Au niveau du système racinaire, aucune différence significative n’a été relevée concernant les diamètres des racines nodales et séminales. En revanche, une densité de ramification latérale plus élevée a été mesurée dans les traitements avec féverole, en particulier à la densité la plus forte. Ces résultats suggèrent une modification de l’architecture racinaire liée à l’environnement de culture. Toutefois, ces observations restent limitées à un stade intermédiaire du cycle et à une seule saison. Des recherches complémentaires sont nécessaires pour suivre les effets jusqu’à la récolte et mieux comprendre les interactions souterraines dans ces systèmes de culture associée.