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KAVIRA_17921200_2018.pdf
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- Abstract
- Introduction Une meilleure santé du sommeil, est un patrimoine qui doit être conservé par tous. En général plusieurs personnes vivent avec les troubles du sommeil, en particuliers les personnes âgées sont les plus affectées par ces troubles. Ces derniers affectent la qualité de vie des personnes âgées à exécuter telle ou autre activité de la vie courante. Chez les personnes âgées, la prévalence de tous les troubles primaires du sommeil est estimée à 57% entrainant une morbidité et mortalité dans cette population. La prévalence de trouble respiratoire lié au sommeil (AOS) est estimée à 4% chez les hommes et 2% chez les femmes d’âge moyen. Cependant chez les personnes âgées de 65 ans et plus, cette prévalence est estimée de 2 à 3 fois plus élevée que chez les sujets d’âge moyen. Et que cette affection est mal diagnostiquée dans cette population par le personnel soignant, à cause des certaines particularités mal connues que présentent les personnes âgées pour cette affection. Contexte : en MRS cette affection touche 25% des personnes âgées (OnenF et al 2010), de bonne santé ; et peut aller jusqu’à 48-70% des personnes âgées atteintes de démence. (Onen F, Ancolie 1999). Les hommes seraient touchés de 76% et les femmes de 68%. Obectifs : nous voulons déterminer la fréquence des AOS chez les aînés en MRS, déterminer la valeur prédictive des instruments utiliser pour dépister les AOS dans cette population, voir si la fréquence des AOS serait plus élevée chez les sujets âgés insomniaques par rapport aux sujets non insomniaques. Méthodes : Pour trouver les participants à notre étude, nous sommes partis de la question suivante : Avez-vous les problèmes du sommeil ? Si oui, ou non nous administrions le questionnaire d’insomnie standardisé. Deux groupes furent formé. L’un composé des sujets insomniaques et l’autre des sujets non insomniaques. Résultats : Selon les résultats de notre étude, auprès de personnes âgées, les Psychotropes et les anticoagulants peuvent influencer la survenue des AOS chez les personnes âgées de notre échantillon. Lors de l’analyse multivarié, nous avons ajuster aux Psychotropes les variables telles que l’âge, sexe, maladies cardiovasculaires, anticoagulants nous n’avons pas trouvé un facteur confondant. Aucun questionnaire utilisé, dans notre étude pour dépister les AOS chez les personnes âgées n’a montré une bonne valeur prédictive pour dépister les AOS chez les PA. Conclusion : la fréquence des AOS est trop élevée chez les PA de notre échantillon que ça soit chez les sujets âgés insomniaques ou non insomniaques. Aucun questionnaire n’a montré une bonne valeur prédictive pour dépister les AOS chez les personnes âgées. D’où nécessité d’orienter les PA suspectées des AOS, vers les cliniques spécialisées en vue un examen de Polysomnographie.