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Différents facteurs prédicteurs de l'échec de l'oxygénothérapie à haut débit dans le syndrome de détresse respiratoire aigüe dû à la COVID-19
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- Cette étude, menée entre septembre et décembre 2020, a évalué des patients atteints de la COVID-19 ayant nécessité l’oxygénothérapie à haut débit (HFOT) comme premier traitement, lors de leur admission aux soins intensifs. L’HFOT permet de diminuer le recours à la ventilation mécanique invasive (VMI), de réduire la mortalité et la durée d’hospitalisation des patients atteints de syndrome de détresse respiratoire aigüe (SDRA) suite à la COVID-19 (Lemiale, 2018). L’objectif de notre mémoire était donc d’analyser et de comparer différents outils, afin de prédire au mieux l’échec de cette HFOT dans ce contexte, afin de guider au mieux les cliniciens dans leur prise de décisions. L’étude a porté sur 52 patients. Le groupe échec de l’HFOT, défini comme le recours à la VMI, était composé de 31 patients (60%), tandis que le groupe réussite de l’HFOT, de 21 patients (40%). Les facteurs prédicteurs de cet échec, mesurés 24 heures après le début de la mise sous HFOT, étaient le rapport PaO2/FiO2 (seuil optimal : 123.6 ; sensibilité de 87% ; spécificité de 81%), l'index ROX (seuil optimal : 5.63 ; sensibilité de 68% ; spécificité de 95%) et l'index ROX modifié (seuil optimal 4.94, sensibilité 81%, spécificité de 90%) (p < 0.001 pour tous). Ces scores ont été analysés à l’aide d’un modèle à risques proportionnels de Cox et les seuils optimaux ont été calculés à l’aide de l’outil de calcul statistique R. L’évaluation précoce du rapport PaO2/FiO2, de l’index ROX et de l’index ROX modifié peut prédire de manière adéquate l’échec de l’HFOT chez les patients atteints de la COVID-19.