Tejdid : reconstruction post-séisme au Maroc

Details

Supervisors

Wilbaux, Quentin ; Van Overstraeten, Eric

Faculty

Faculté d'architecture, d'ingénierie architecturale, d'urbanisme

Degree label

Master [120] en architecture, à finalité spécialisée (Tournai)

Abstract

A la suite d’une catastrophe naturelle, vient le temps de la reconstruction, le temps du renouveau. Aujourd’hui le Maroc fait face à des possibilités de reconstructions diverses. Si l’urgence absolue consiste à sortir le plus rapidement possible les sinistrés de la précarité, d’autres facteurs, tout aussi importants, doivent également être pris en compte pour assurer une reconstruction pertinente et durable. Celle-ci, devra être capable de combiner les multiples contraintes, qu’elles soient géologiques, géographiques, climatiques, sociales, économiques et culturelles tout en travaillant sur l’humain en tant qu’individu mais également en tant que partie prenante d’une communauté sans négliger la contrainte de temporalité. Au travers de ce mémoire, nous nous intéresserons aux diverses opportunités possibles et plus précisément nous concentrerons notre travail sur la problématique suivante : Comment les espaces collectifs peuvent être un modèle de reconstruction post-séisme au Maroc ? En choisissant d’adresser ce sujet pour mon TFE ma motivation était double : chercher à apporter une, voire des réponses, à ce sujet de reconstruction post-séisme et l’initier à partir d’un lieu, voire de plusieurs lieux, à usage collectif. Mon intuition, combinée à un intérêt personnel fort pour la cuisine, était que l’espace autour duquel la vie pouvait le plus rapidement et facilement reprendre un cours « normal » était l’espace cuisine. Espace où les aliments, source d’énergie et de vie, étaient transformés, combinés avec harmonie, travaillés pour apporter à la fois réconfort et moments de quiétudes à tous. Mon intuition s’est avérée pertinente, mais elle a aussi été largement complétée et enrichie tout au long de ce travail et des multiples recherches, articles et livres que j’ai pu lire. Elle s’est encore davantage affinée au travers des enquêtes et rencontres que j’ai pu réaliser lors de mes déplacements sur les sites étudiés. Ainsi, après plusieurs études, analyses et études de cas, j’ai pu comprendre à quel point l’Humain doit toujours être au centre des projets, et d’autant plus lorsque celui-ci a vécu un drame. L’importance du vivre ensemble pour se reconstruire et l’importance d’écouter les habitants pour reconstruire de la façon la plus juste possible est primordiale.