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Rôle des systèmes d’exploitations agricoles familiales dans le développement durable de l’agriculture Burundaise. Cas de la commune Gashikanwa.
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- L’agriculture burundaise constitue la pierre angulaire de l’économie nationale et familiale et demeure la source de croissance des autres secteurs de la vie nationale mais elle reste principalement de subsistance, pratiquée de façon rudimentaire par environ plus de 90% des ménages agricoles ruraux alors qu’elle devrait se transformer en une agriculture familiale et commerciale générant un revenu décent à ces ménages et soucieuse de l’environnement pour garantir la bonne gestion des ressources et maintenir l’équilibre population-ressources. Notre étude intitulé « Rôle des systèmes d’exploitations agricoles familiales dans le développement durable de l’agriculture Burundaise. Cas de la commune Gashikanwa» avait l’objectif d’analyser les systèmes d’exploitations agricoles familiales afin de formuler les stratégies adéquates de production permettant l’amélioration de la production agricole tout en sauvegardant l’environnement. Pour y arriver, une enquête a été menée auprès de soixante (60) ménages agricoles réparties dans quatre collines dans les deux zones administratives de la commune Gashikanwa (Ngozi-Burundi). L’analyse statistique ses résultats a révélé que les systèmes d’exploitation agricoles font face à plusieurs contraintes tant techniques que sociales. A la base de cela se trouve la petitesse des exploitations (0,62 ha/ménage) due au morcellement des parcelles par le biais d’héritage comme principale mode d’acquisition (70%) suite à la croissance démographique (5,6 environ 6 personnes par ménage), une faible production de fumure organique pour la fertilisation des champs suite au bétail insuffisant(0,013 UBT/ménage), outillage agricole insuffisant et moins performant (2,2 houes/ménage) faible taux d’adoption des techniques de lutte anti-érosives(Agroforesterie : 19%, Engrais verts : 19%, Haies-vives : 17%, Brise-vents : 16%, Reboisement : 11%, Fosses antiérosives : 8%, diguettes en terres : 7%, Cultures en courbes de niveau : 2% et bourrelet pierreux : 1%), faible utilisation de semences améliorés 13,3%) sans oublier le faible niveau d’instruction des chefs du ménages (33,3% étant des illettrés), etc. Tout cela influe négativement au développement durable de l’agriculture Burundaise. C’est ainsi que l’étude s’est terminée par la proposition des stratégies qui pourraient servir à l’amélioration des performances techniques des systèmes d’exploitations agricoles en vue d’aboutir à la maximisation des rendements et pérennisation des exploitations pour un développement d’une agriculture familiale durable au Burundi.