Hydratation en déplacement : quelles sont les préférences des consommateurs wallons?

Details

Supervisors

Adant, Ignace ; Gaspart, Frédéric

Faculty

Faculté des bioingénieurs

Degree label

Master [120] : bioingénieur en sciences agronomiques, à finalité spécialisée

Abstract

Ce mémoire présente une méthodologie novatrice élaborée pour examiner les préférences des consommateurs wallons en matière d'hydratation en déplacement, en se concentrant particulièrement sur les choix effectués sur le lieu de travail. Après une revue de la littérature, un questionnaire et une expérience de choix ont été développés pour constituer la structure d'une plateforme de collecte de données sur l'hydratation personnelle. Les résultats mettent en lumière que le prix ne semble pas avoir un impact significatif sur la décision d'hydratation, que ce soit pour l'eau embouteillée ou issue d'une station d'eau. L'origine de l'eau joue un rôle crucial dans les préférences des consommateurs wallons lorsqu'ils s'hydratent sur leur lieu de travail, avec une nette préférence pour l'eau de source par rapport à l'eau minérale naturelle ou à l'eau de distribution traitée. Lorsqu'il s'agit de s'hydrater à partir d'une fontaine et d'une gourde, une préférence marquée pour l'eau filtrée est observée ; la qualité de l'eau de distribution et l'incertitude à son sujet influent également sur les choix des participants. Les caractéristiques du contenant jouent un rôle significatif dans les choix, avec des résultats divergents pour l'eau embouteillée (favorable à l'utilisation de matières recyclées) et les gourdes (favorisant la praticité et la durabilité esthétique). L'ignorance des répondants quant aux impacts environnementaux est soulignée, laissant la possibilité que des résultats différents soient obtenus avec une meilleure connaissance des caractéristiques des matériaux recyclés, des emballages innovants et de leurs impacts environnementaux. Il n'est pas possible de conclure sur le rôle de la proximité organoleptique : en moyenne, les participants à l'expérience ne semblent pas sensibles aux différences potentielles de goût entre les types d'eau disponibles sur le marché et dans les stations. Les limites du travail sont identifiées, notamment un biais hypothétique et des problèmes de taille et de représentativité de l'échantillon. Enfin, des pistes de développement futur sont discutées.