Détection des fraudes en sucres dans les miels : appui au développement d'une méthode se basant sur la technique HPAEC-PAD

Details

Supervisors

Luis Alconero, Patricia ; Massaux, Carine

Faculty

Ecole polytechnique de Louvain

Degree label

Master [120] : ingénieur civil en chimie et science des matériaux, à finalité spécialisée

Abstract

Le miel est un aliment largement consommé au quotidien. Cependant, il peut arriver que celui-ci présente une altération de sa composition relevant de techniques frauduleuses pour le rendre plus rentable économiquement. De ce fait, il est nécessaire de développer des méthodologies permettant de détecter efficacement ces adultérations. Une méthodologie qui émerge dans ce domaine est la chromatographie à échange d’anions à détection ampérométrique. Cette technique de chromatographie permet de caractériser précisément les sucres dans le miel. Cette propriété en fait un candidat pour la détection de glucides exogènes dans ces aliments. L’objectif de ce travail est donc de développer une méthode de détection d’adultérations dans les miels avec la technique HPAEC-PAD au moyen du système de chromatographie Metrohm 930 Compact IC Flex de la société Metrohm. Pour ce faire, il s’agit d’abord de déterminer si la méthodologie permet de caractériser correctement le profil en sucres des miels. Par la suite, il convient d’évaluer si cette nouvelle méthode est apte à évaluer la présence d’adultérant dans un miel. Malgré une bonne correspondance entre les temps des pics et les sucres auxquels ils doivent être associés, ainsi qu’une répétabilité avérée des analyses effectuées par ce système, la technique HPAEC-PAD au moyen du système de chromatographie Metrohm 930 Compact IC Flex de la société Metrohm ne permet pas encore d’être utilisée pour la caractérisation du miel. En effet, les résultats obtenus ne sont pas encore assez précis pour accréditer son utilisation. Cependant, les analyses de miels adultérés ont permis de démontrer que cette méthode est apte à reconnaitre la présence de sucres d’origine étrangère. Cela permet de conclure que malgré le manque actuel de précision dans les résultats, cette méthodologie a le potentiel d’être utilisée à l’avenir pour la caractérisation du miel et pour le contrôle de l’authenticité de cet aliment.