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L’amyloïde striatal mesuré par PET scanner comme prédicteur de l’évolution cognitive dans la maladie d’Alzheimer pré-démentielle

(2021)

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Contexte Afin de détecter les sujets les plus enclins à développer une déficience cognitive et une éventuelle progression vers la maladie d’Alzheimer, il est nécessaire de pouvoir définir les profils de biomarqueurs les plus déterminants quant à l’émergence de la maladie. Il est établi que l'atteinte striatale reflète une amyloïdose avancée à l'autopsie. De plus, des études ont pu démontrer chez des patients, de leur vivant, un lien entre un taux d’amyloïde striatal élevé et des fonctions cognitives altérées. Des mesures PET striatale in vivo chez des patients présentant des troubles cognitifs légers mais des compétences de la vie quotidienne conservées pourraient alors fournir des informations prédictives du déclin cognitif. Cette mesure particulière pourrait différer de la mesure PET corticale typique et pourrait apporter des renseignements supplémentaires quant à l’évolution cognitive des patients. Le but de cette recherche était de déterminer si la mesure de l'amyloïdose striatale mesurée par PET-scanner au flutemetamol [F-18] permettait une meilleure prédicition du déclin cognitif dans la maladie d'Alzheimer que la mesure seule de l'amyloïdose corticale. Méthode 90 participants ont été inclus dans cette étude. L’échantillon était composé de 29 sujets contrôles et de 61 patients non déments catégorisés soit comme souffrant de "mild cognitive impairment" (40 patients) soit de "subjective cognitive impairment" (21 patients) selon qu'ils aient été considérés comme ayant une réelle déficience cognitive ou non d'après un examen clinique et neuropsychologique. Les différentes évaluations cognitives effectuées au cours du suivi ont été corrélées aux mesures [F18]-PET striatales et corticales. Résultats La cognition des sujets à leur entrée dans l’étude est prédite de manière plus significative par l’amyloïdose corticale que striatale. En revanche, l’évolution cognitive des sujets sur six ans semble être mieux corrélée à l’amyloïdose striatale. Toutefois, la cohorte utilisée dans cette étude ne permet pas d’atteindre la puissance statistique nécessaire pour départager de façon certaine quelle région, entre le néocortex et le striatum, est le meilleur prédicteur de l’évolution clinique. Conclusion L’amyloïdose striatale est un facteur déterminant du déclin cognitif chez les sujets à risque de présenter une maladie d’Alzheimer débutante. De plus, bien que nous n’ayons pas observé une relation significativement plus forte entre l’amyloïdose striatale et le déclin cognitif qu’entre celui-ci et l’amyloïdose corticale, les résultats montrent tout de même une tendance statistique. Il serait intéressant, pour tester cette hypothèse de façon satisfaisante, de poursuivre ces recherches sur des échantillons plus larges.