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L'injonction non éthique, nouvel antécédent de la déshumanisation organisationnelle ?
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- Dans le contexte de travail actuel ou la flexibilité, les contraintes financières et les mutations technologiques entraînent une transformation importante du travail (Bernaud & Lemoine, 2016), les considérations humaines peuvent rapidement devenir secondaires. Effectivement, la recherche de profit est une priorité pour les organisations (Romer, 2006). Néanmoins, la manière d’y arriver peut varier en termes d’éthique ou de considération humaine et amener à diverses conséquences, tant pour les individus que pour les organisations. Dans ce sens, le concept de déshumanisation organisationnelle permet d’expliquer une partie de la variance de certains indicateurs d’efficacité organisationnelle et de santé des travailleurs (e.g., Ahmed et al., 2016; Bell & Khoury, 2016; Caesens et al., 2019). D'autre part, face à divers scandales de fraudes ou de tromperies ayant été associés au monde des affaires, la recherche sur l’éthique organisationnelle a pris de l’ampleur afin de mieux comprendre les causes et conséquences reliées à ces phénomènes (De Cremer et al., 2011; Kish-Gephart et al., 2010; O’Fallon & Butterfield, 2005). Certains chercheurs ont proposé que certains comportements non éthiques puissent parfois être délégués ou prescrits par l’employeur dans une recherche d’efficacité (Brannan, 2016; Jenkins & Delbridge, 2017; Rolo, 2013; Sims, 2000). Ce dernier point nous a poussés à conceptualiser l’injonction aux comportements non éthiques. Celle-ci sera mise à l'épreuve comme étant un possible nouvel antécédent de la déshumanisation organisationnelle.