Les stratégies de communication interne pour développer le sentiment d'appartenance dans un contexte multilingue. Le cas de l'Union royale belge des Sociétés de Football Association

Details

Supervisors

Bouckaert, Thierry

Faculty

Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication

Degree label

Master [120] en communication, à finalité spécialisée: stratégie et communication Web

Abstract

Quelles stratégies sont mises en place par la communication interne de l’Union royale belge des Sociétés de Football Association (URBSFA) afin de développer le sentiment d’appartenance du personnel ? Et dans quelle mesure le multilinguisme prend-il part au développement de ce sentiment ? Ce mémoire tente de proposer une réponse à ces deux questions par une étude basée sur l’analyse de deux questionnaires et une observation participante. Cette démarche repose sur la mise en relation de trois concepts clés, à savoir la communication interne, le sentiment d’appartenance et le multilinguisme. Les résultats montrent que, dans le cas étudié, les stratégies mises en place afin de développer le sentiment d’appartenance sont multiples. Elles se fondent principalement sur trois piliers. Premièrement sur la langue avec, en autres, des formations linguistiques et un service de traduction et d’interprétation. Deuxièmement sur la communication interne au travers de l’intranet et de réunions avec tous les employés. Et troisièmement sur l’événementiel avec deux Team Buildings annuels et des challenges entre collègues. Néanmoins, certaines stratégies mises en place ne sont pas perçues par les employés comme des facteurs essentiels au développement de ce sentiment. De ce fait, bien que leur appartenance à l’organisation reste significative, ils se sentent appartenir en priorité à leur département. De plus, cette étude permet de mettre en lumière le fait que le multilinguisme n’est pas un facteur prépondérant du développement du sentiment d’appartenance des collaborateurs à l’organisation. Toutefois, il le renforce car il fait partie intégrante de l’identité de l’entreprise. Cela se concrétise notamment par la défense du multilinguisme institutionnel par les employés et leur opposition à l’instauration d’une langue unique.