No Thumbnail Available
Quelle est la perception des enseignants du secondaire inférieur ordinaire concernant le nouveau décret sur les aménagements raisonnables?
Files
Claes_14230100_2019.pdf
Closed access - Adobe PDF
- 2.39 MB
Details
- Supervisors
- Faculty
- Degree label
- Abstract
- Le sujet de ce travail porte sur la perception des enseignants du secondaire inférieur ordinaire concernant le nouveau décret sur les aménagements raisonnables. Afin de réaliser cette recherche, des entretiens semi-directifs ont été réalisés auprès de 8 enseignants du secondaire inférieur travaillant dans l’enseignement libre et dans l’enseignement officiel. Le premier objectif était de relever et comprendre les perceptions des enseignants du secondaire inférieur concernant le nouveau décret sur les aménagements raisonnables. Le deuxième objectif était d’observer la nature du processus collaboratif dans le cadre de ce décret. Enfin, le troisième objectif était de mesurer le sentiment de compétence des enseignants dans le cadre de l’insertion d’élèves à besoins spécifiques. La récolte de données auprès de mon public cible me permet d’avancer que les enseignants ne connaissent pas très bien le nouveau décret sur les aménagements raisonnables mais que leur perception de ce dernier n’est pas négatif pour la cause. Ensuite, l’accueil de ce décret n’est pas réellement négatif, mais il suscite beaucoup de craintes quant à la charge de travail supplémentaire et remet en question le sentiment d’efficacité personnel des enseignants quant à leur capacité d’accueillir positivement les élèves à besoins spécifiques. Enfin, beaucoup d’enseignants ne sont pas nécessairement hostiles à ce décret mais souhaitent la mise en place de solutions afin de les aider dans leurs tâches avec les élèves à besoins spécifiques. Le processus collaboratif entre les enseignants, comme le stipule Lessard et al. (2009) concerne généralement le contenu à enseigner, ou encore le type d’élève et la discipline. Quant au sentiment de compétence, les enseignants désirent un complément de formation malgré le fait d’avoir déjà des compétences propres exploitées en classe. Le facteur principal influençant ce sentiment de compétence est l’expérience active de maîtrise. (Bandura, 2007). De plus, toujours selon le même auteur, les enseignants interrogés ne sont pas toujours dans un état physiologique et émotionnel adéquat pour pouvoir se sentir compétents. Une étude travaillant la perception des parents et des élèves face à ce décret, des chefs d’établissements, l’implication des professionnels extérieurs s’occupant d’élèves à besoins spécifiques, pourrait prolonger ce travail.