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Évaluation du rôle de l’axe intestin-cerveau dans les désordres métaboliques et comportementaux liés à l’obésité

(2022)

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Huberty_Laurène_33011800_2021-2022.pdf
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Contexte et objectif: Les personnes obèses présentent fréquemment des perturbations du métabolisme glucidique ou lipidique ou encore une inflammation de bas grade. Cela les rend plus à risque de développer des pathologies telles qu’un diabète de type 2 ou des maladies cardio- vasculaires. Bien que moins étudiés, les troubles psychiatriques, tels que la dépression et l’anxiété, sont considérés, parmi les données scientifiques, comme faisant également partie des comorbidités de l’obésité. La littérature scientifique fait par ailleurs état d’une dysbiose chez les sujets obèses, c’est- à-dire d’altérations de composition du microbiote intestinal. L’objectif de ce mémoire est donc de tester l’hypothèse selon laquelle cette dysbiose pourrait être un facteur causal des comorbidités métaboliques et psychiatriques de l’obésité. Design : Pour mener à bien cet objectif, des tests comportementaux, un test de tolérance au glucose (OGTT), des analyses histologiques ainsi que des analyses de marqueurs d’altérations métaboliques et inflammatoires ont été menés chez des souris C57 BL/6J transplantées avec le microbiote intestinal soit de sujets obèses soit de sujets sains. Résultats : Les résultats montrent une prise de poids majorée chez les souris ayant reçu le microbiote de sujets obèses. En revanche, cela ne s’accompagne pas de changements marqués au niveau de l’inflammation systémique, de l’homéostasie glucidique et lipidique et au niveau de la fonction barrière de l’intestin. Conclusion : Notre travail permet donc de montrer que le transfert de microbiote de sujets obèses n’est pas suffisant pour induire un phénotype évoquant les comorbidités inflammatoires, métaboliques ou comportementales de l’obésité. Néanmoins, la prise de poids accrue tend à montrer que le microbiote intestinal pourrait jouer un rôle facilitateur pour la survenue de l’excès pondéral.