Quel choix de carrière devrait suivre un·e kinésithérapeute utilitariste ? (Comparaison de raisonnement entre un·e utilitariste extrême et les kinésithérapeutes francophones belges.)

Details

Supervisors

Pitance, Laurent ; Schmutz, Jacob

Faculty

Faculté des sciences de la motricité

Degree label

Master [60] en kinésithérapie et réadaptation

Abstract

Contexte : De nombreux·ses kinésithérapeutes (fraîchement) diplômé·es se posent la question de comment valoriser au mieux leurs compétences pour être les plus utiles possible dans une monde où la situation de pleine santé est loin d’être atteinte pour toustes. Objectifs : Identifier quelles sont les motivations actuelles des kinésithérapeutes à pratiquer leur métier. D’un point de vue utilitariste, trouver comment avoir l’impact positif le plus grand possible dans leur métier. Comparer les actions des kinésithérapeutes avec ce qu’on a identifié comme le plus efficace et comprendre pourquoi il y a des différences. Méthode : Un questionnaire en ligne auprès de 66 kinésithérapeutes. La création d’un personnage fictif utilitariste à l’extrême qui répond au même questionnaire. Comparaison entre les différents raisonnements pour répondre à l’enquête. Résultats : L’impact positif attendu le plus important dans l’activité d’un·e kinésithérapeute se fait dans la possibilité qu’iel a de donner l’argent gagné à une association qui a fait ses preuves. Pratique quasiment absente du mode de vie des sondé·es. La plupart d’entre eux semblent suivre une morale plutôt déontologique qui considère que tout travail mérite salaire, qu’il ne faut pas trop travailler et qu’il faut passer au minimum 20’ avec chaque patient·es. Conclusion : De nombreuses recherches complémentaires sont nécessaires pour confirmer les façons d’avoir l’impact le plus positif possible en tant que kinésithérapeute.