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Remacle_30461400_2022.pdf
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- RÉSUMÉ Le schéma de notre analyse se résume de la manière qui suit : 3 sortent de souverainetés sont proposées par P. Türk (2020): Une souveraineté politique que nous préférons nommer d’État et qui est la plus conventionnelle, une souveraineté économique qui s’impose de fait par l’exercice de leur pouvoir économique et une souveraineté des utilisateurs qui par leurs choix permettent influence le politique et l’économique. L’exercice du pouvoir dans nos démocraties se divise en trois : le pouvoir législatif, ayant le pouvoir de voter les lois. Le pouvoir exécutif ayant le pouvoir d’exécuter les lois et le pouvoir judiciaire ayant le pouvoir de trancher les conflits. Selon P. Dardot et C. Laval (2021), seul l’État actuel détient en son sein l’exercice de ces trois pouvoirs. L’analyse que nous avons menée ne peut reconnaitre l’exercice de la souveraineté pour les entités économiques. Cela pour 2 raisons principalement. La première tient du fait que si ces entités ont bien des organes législatif et exécutif, ils n’ont pas d’organe judiciaire. Ils s’en remettent donc à la justice d’État pour traiter les conflits. La deuxième étant que bien que ces entités économiques aient une certaine autonomie et un certain poids dans la prise de décisions de lois et dans l’exécution de ces lois, elles n’en restent pas moins encadrées par le pouvoir législatif et exécutif du pays qui reste le seul à détenir un pouvoir coercitif afin de faire respecter ses décisions. Dans ces conditions, la souveraineté économique ne peut être considéré comme telle, mais comme une délégation d’un pouvoir étatique à des entités économiques servantes de la souveraineté de l’État. En ce qui concerne la souveraineté des utilisateurs, notre analyse montre que c’est une souveraineté inerte au sens physique du terme, qui conserve sa puissance même au repos. Notre analyse concorde donc avec P. Dardot et C. Laval qui ne reconnaissent l’exercice de la souveraineté que dans le chef de l’État actuel.