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Évaluation de la variabilité saisonnière et de la tendance de la confluence Brésil-Malouines simulée par les modèles CMIP6 de 1994 à 2050

(2024)

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La confluence Brésil-Malouines (BMC) est une zone de rencontre dynamique entre les courants océaniques chauds et salés du Brésil et les courants froids des Malouines. Cette région est essentielle pour la régulation du climat global et la biodiversité marine. La circulation océanique y joue un rôle crucial en transportant chaleur, nutriments et gaz dissous, influençant ainsi le climat régional et global. Cette étude a pour objectif d'évaluer la variabilité spatiale de la BMC à l'aide de données de 13 modèles de la sixième phase du Projet d’Intercomparaison de Modèles Couplés (CMIP6), et de comparer ces résultats avec des observations satellitaires recueillies entre 1993 et 2014. Les principaux axes de recherche concernent la caractérisation des tendances et variabilités observées et modélisées de la BMC, ainsi que l'impact de la résolution spatiale des modèles sur la fidélité des simulations. Les observations satellitaires mettent en évidence une variabilité saisonnière marquée de la BMC, avec des déplacements nord-sud annuels. Concernant les tendances globales, les observations et certains modèles montre une migration de la confluence vers le sud. Parmi les modèles étudiés, HadGEM3-GC31-HM et MPI-ESM1-2-HR se démarquent par leur capacité à reproduire cette variabilité avec une précision relative. L'augmentation de la résolution spatiale des modèles montre des résultats mitigés : pour la représentation de la variable du niveau de la mer au dessus du géoïde, elle n'améliore pas systématiquement la précision des simulations, surtout lorsque l'échelle diminue, pour la représentation des tendances de la BMC, la résolution améliore les simulations. Les projections pour le 21ème siècle basées sur les simulations CMIP6 indiquent une tendance à une migration vers le sud de la BMC, en réponse aux changements climatiques. Cette migration pourrait avoir des conséquences significatives sur la distribution de la chaleur et des nutriments dans l'océan Atlantique Sud, ainsi que sur les écosystèmes marins locaux. Malgré les avancées, plusieurs limites subsistent. Les écarts entre les simulations et les observations suggèrent de mieux comprendre les interactions complexes influençant la BMC. Les projections pour le 21ème siècle comportent des incertitudes nécessitant des études plus détaillées pour affiner ces prévisions et mieux comprendre leurs implications pour les écosystèmes marins.