Les déterminants du véganisme : rôle de la personnalité et des attitudes par rapport à la santé, l’environnement et l’éthique

Details

Supervisors

Stephan Van den Broucke

Faculty

Faculté de psychologie, logopédie, sexologie et des sciences de la famille

Degree label

Master [120] en sciences psychologiques

Abstract

Ce mémoire est né d’une recherche en littérature scientifique faisant état de différences variées entre les personnes mangeant de la viande et celles s’en abstenant. Il était notamment question de différences démographiques, de différences au niveau de la personnalité et de différences à propos des croyances, attitudes et normes perçues. L’objectif poursuivi était de mettre en avant des profils différents entre omnivores et véganes notamment au niveau de la personnalité. Pour ce faire, une étude d’auto-rapportage par questionnaire a été réalisée. Les résultats obtenus montrent effectivement certaines différences, et ce pour plusieurs types variables. Ces données ont notamment montré des niveaux d’ouverture plus élevés chez les végétalien(nes). Plusieurs limites ont également été soulignées et les apprentissages qui en découlent ont été proposés comme perspectives futures. Une des grandes questions qu’il serait intéressant d’explorer plus exhaustivement est celle relative au paradoxe de la viande et à la dissonance cognitive. Cette étude a notamment été réalisée sous l’impulsion des articles écrits par Rosenfeld, D. L. qui suggèrent la nécessité d’autres recherches à propos de l’influence des facteurs de personnalité sur les choix alimentaires.