No Thumbnail Available

La réalité virtuelle impacte-t-elle les paramètres spatio-temporels et les paramètres de variabilité de la marche du sujet atteint de la maladie de Parkinson ?

(2020)

Files

FRISQUE_Caroline_35861600SION_Corentin_45821600_2019-2020.pdf
  • UCLouvain restricted access
  • Adobe PDF
  • 1.71 MB

Details

Supervisors
Faculty
Degree label
Abstract
Introduction : Le tapis roulant (T) a déjà fait ses preuves en termes d’amélioration des paramètres spatio-temporels et d’augmentation des autocorrélations à long terme (ALT) des patients atteints de la maladie de Parkinson (patients MP). Néanmoins, la marche sur T démunit le patient MP du feedback du flux optique (FO). Il semble donc pertinent de combiner la marche sur T à de la réalité virtuelle (RV) afin de procurer au patient MP un FO et d’en observer les conséquences sur sa marche. Méthode : 10 patients MP ont réalisé une marche de 512 cycles sous 3 conditions : sol, T et T avec RV. Des centrales inertielles fixées aux chevilles ont permis de mesurer la vitesse, cadence, longueur du pas et variabilité de la durée de cycle (coefficient de variation – CV et ALT) afin de comparer ces paramètres entre les conditions par une ANOVA à mesure répétée à un facteur. Résultats : L’apport de la RV à la marche sur T augmente la longueur du pas, limite l’augmentation du CV (liée à la diminution de vitesse sur T) et diminue les ALT (les ramenant aux valeurs du sol). La RV semble permettre une augmentation précoce de la longueur du pas par rapport à la marche sur T sans RV. Certains patients semblent plus réceptifs que d’autres à l’apport du FO. Conclusion : L’ajout d’un FO semble globalement bénéfique à la marche sur T et permettrait une analyse de l’organisation temporelle normale de la marche du patient MP en laboratoire. Une identification des patients réceptifs à la RV permettrait de cibler un sous-groupe de patients susceptibles d’en tirer profit en thérapie.