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L'influence du statut socio-économique de l'enfant sur ses compétences langagières orales et sur ses prérequis au langage écrit

(2016)

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Ce mémoire a permis de répondre aux questions suivantes : - Qu’en est-il du lien entre le statut socio-économique (niveau de formation et catégorie professionnelle la plus élevée parmi les deux parents) et le niveau langagier de l’enfant d’âge préscolaire (en langage oral, mais également en conscience phonologique et en reconnaissance de graphèmes) ? - Quels sont les groupes qui diffèrent l’un de l’autre au niveau langagier, en fonction de leur SES ? - Enfin, existe-t-il une éventuelle variable médiatrice dans la relation entre le SES (niveau de formation) et le vocabulaire expressif de l’enfant ? Médiation qui serait réalisée par une variable indicatrice du matériel d’apprentissage présent dans l’environnement de l’enfant. Pour effectuer l’évaluation des compétences langagières de l’enfant, plusieurs tests ont été utilisés. Concernant le statut socio-économique de l’enfant, deux variables ont été sélectionnées : le niveau de formation le plus élevé parmi les deux parents, et la catégorie professionnelle la plus élevée parmi les deux parents. Par la suite, le lien entre le SES de l’enfant et ses compétences langagières a été examiné via deux tests statistiques : le test de Kruskal-Wallis et le test de Mann-Whithney. Après l’analyse des résultats, nous pouvons dire que cette étude supporte notre hypothèse de départ, à savoir qu’il existe une influence négative du statut socio-économique de l’enfant sur son niveau en langage oral et sur ses prérequis en langage écrit. Les domaines langagiers concernés sont ceux du vocabulaire expressif, de la morphosyntaxe, de la conscience phonologique et de la reconnaissance de graphèmes. Il existe donc déjà, en troisième maternelle, des disparités entre enfants issus de milieux socio-économiques différents. Malgré ces résultats, il reste encore de nombreux points à éclaircir, afin de savoir par quels mécanismes s’effectuent ces différences entre les enfants issus de catégorie socio-économique faible et ceux issus de catégorie socio-économique élevée (et pour le « niveau de formation », entre les enfants issus du groupe moyen et ceux du groupe élevé).