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Développement d’une version française adaptée de l’Ambivalent Ageism Scale : une mesure de l’âgisme
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- Introduction : Ambivalent Ageism scale (AAS) est la première échelle de mesure qui prend en compte l’âgisme bienveillant, qui est une notion plus ambiguë et complexe que l’âgisme hostile. Elle est composée de 13 items, dont neuf concernant l’âgisme bienveillant et quatre concernant l’âgisme hostile. L’AAS permet donc d’une part, de comparer ces deux formes d’âgisme et, d’autre part, de les mettre en évidence pour mieux identifier les fausses croyances au sein de la population. Objectif de l’étude : L’objectif de cette étude est d’initier un processus d'adaptation et de validation de l’Ambivalent Ageism Scale en français. Méthode : Deux grandes étapes ont été réalisées, l’adaptation et la validation de l’échelle. La population ciblée est constituée des étudiants de master en Sciences de la Santé Publique de la Faculté de l’UClouvain lors de l’année académique 2019-2020. Les participants ont répondu à un questionnaire en ligne. Ce questionnaire contenait un questionnaire socio-démographique, la version française de l’Ambivalent Ageism Scale et de la Fraboni scale of ageism. Résultats : 111 étudiants du master en Sciences de la Santé Publique ont répondu volontairement au questionnaire, sur 544 étudiants inscrits lors de l’année académique 2019-2020. L’étude a montré principalement une bonne consistance interne et une bonne validité concurrentielle de la version française. Toutefois, l’analyse factorielle confirmatoire a mis en évidence une autre structure dimensionnelle par rapport à la version anglaise. L’analyse de généralisabilité a montré que l’AAS (13 items) présentait un G-coefficient (0.84, n=110) et un Phi-coefficient (0.81, n=110) satisfaisant. Une erreur standard de mesure de 6.10% (n=110) a été trouvé. Enfin, cette étude n’a pas trouvé d’association significative entre les données socio-démographiques et les scores élevés de l’AAS. Discussion : Pour cette population spécifique, il a été décidé d’adapter la version française en la composant de 12 items, et de la subdiviser en 3 nouveaux facteurs : la surprotection (n=6), l’infantilisation (n= 4) et le contrôle (n=2) auprès des personnes âgées. Ces items sont assortis chacun d’une échelle de réponse de type Likert en 6 points. Conclusion : La version française de l’AAS est une échelle de mesure de l’âgisme courte, facile et simple d’utilisation. Il serait donc intéressant de continuer les études pour valider cette échelle dans d’autres populations et contextes afin d’augmenter sa qualité et sa précision.