Au cœur du bien-être: la qualité de vie des patients en post-coronarographie

Details

Supervisors

Gourdin, Maximilien ; Janne, Pascal

Faculty

Faculté de psychologie, logopédie, sexologie et des sciences de la famille

Degree label

Master [120] en sciences psychologiques

Abstract

Dans une époque où la population vieillit et souffre de plus en plus de maladies chroniques, la maladie coronarienne s’inscrit comme étant l’une des principales causes de la mortalité mondiale. L’objectif des professionnels de la santé est alors de garantir une prise en charge optimale des patients par l’amélioration de leur qualité de vie et l’augmentation de leur compliance au traitement et aux comportements de santé. En effet, de nombreuses études ont montré que les patients coronariens ont une qualité de vie plus faible que la population générale. Cependant, les traitements suite à la coronarographie et une bonne représentation de la maladie peuvent augmenter la qualité vie et l’adhésion aux comportements de santé. Ainsi, par la recherche de ce mémoire, deux objectifs ont été poursuivis : d’une part, l’évaluation de l’amélioration de la qualité de vie et d’autre part, l’impact de la perception de la maladie et des variables sociodémographiques sur la qualité de vie des patients en postcoronarographie. Dans un premier temps, les résultats de l’étude suggèrent que la qualité de vie des patients coronariens est dans l’ensemble améliorée. Néanmoins, certains domaines qui la composent ne le sont pas complètement : l’état anxieux ou dépressif, de même que la stabilité et la fréquence de l’angine de poitrine, sont améliorés, mais continuent de persister de façon modérée. Quant aux traitements destinés à diminuer l’obstruction des artères, il a été trouvé qu’ils permettent une amélioration de la stabilité de l’angine de poitrine. Ensuite, l’amélioration de l’état de santé des patients suppose une diminution de leur compréhension concernant leur maladie, une faible perception des conséquences de celle-ci sur leur vie et enfin une baisse du sentiment de contrôle sur leur traitement. Ces faibles croyances sont à l’origine d’un risque de non compliance au traitement et aux comportements de santé. Cependant, les patients montrent une augmentation de leur pouvoir de contrôle sur leur maladie et une perception de la chronicité de cette dernière. Ces fortes perceptions peuvent, quant à elles, amener les patients à adhérer à leur traitement. De plus, peu de résultats concluant ont été trouvés concernant l’impact des facteurs sociodémographiques sur la qualité de vie.