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MRC : étude comparative rétrospective sur deux ans des traitements de la sclérose en plaques par interféron ß et par tériflunomide

(2018)

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La sclérose en plaques (SEP) est l'affection neurologique non traumatique la plus fréquente du jeune adulte. Il s'agit d'une pathologie auto-immune encore incurable à ce jour. Toutefois, il existe des traitements de fond permettant de réduire la fréquence de survenue et la sévérité des poussées. Les traitements les plus utilisés chez nous reprennent notamment l'interféron-bêta et l'acétate de glatiramère, avec pour principaux points négatifs leur mode d'administration sous-cutanée ou intramusculaire et les intolérances liées à la prise de ces molécules. C'est pourquoi la récente arrivée sur le marché de traitements oraux pourrait radicalement modifier la prise en charge de ces patients, leur offrant une meilleure qualité de vie. Cette étude se .focalise sur le tériflunomide, commercialisé sous le nom d'Aubagio, en en comparant l'efficacité par rapport à celle du Rebif 44 µg, un interféron-bêta. La cohorte traitée par Aubagio (52 patients) a été suivie durant deux ans, tandis que les données des patients traités par Rebif (79 patients) reprennent tous les chiffres disponibles. La comparaison a été effectuée en analysant les données concernant les poussées symptomatiques, l'apparition de nouvelles lésions ou de plaques actives à l'IRM en pondération Tl + gadolinium ou T2/FLAIR et le maintien du handicap à deux ans, selon l'évaluation proposée par l'EDSS. Il ressort de cette étude une différence non significative (p > 0,05) dans le contrôle des poussées symptomatiques et dans le maintien du handicap à deux ans, mais une différence significative (p >0,05) en faveur du Rebif au niveau du contrôle radiologique et du contrôle global des poussées. De plus, l'échappement thérapeutique global à 2 ans pour la cohorte traitée par Aubagio est d'environ 46%.Le tériflunomide est donc un mauvais candidat au traitement de fond de la SEP, de par un contrôle thérapeutique insuffisant. Toutefois, d'autres molécules orales (fumarate de diméthyle et fingolimod) existent et pourraient offrir de meilleurs résultats.