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Étude du développement racinaire de cultures maraichères post-conversion de prairie selon différentes modalités de culture : approche via modélisation
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- Les prairies permanentes sont de plus en plus utilisées par les maraichers afin d’y implanter des cultures maraichères. Cette conversion de prairie accélère le cycle du carbone et de l’azote et peut avoir des conséquences néfastes. L’excès d’azote libéré peut être lixivié si celui-ci n’est pas correctement prélevé. L’objectif de ce mémoire est d’étudier le développement racinaire de plantes maraichères suite à différentes modalités de conversion de prairies. Les trois espèces étudiées sont l’épinard, le butternut et le potimarron. Une approche par modélisation à l’aide du modèle ArchiSimple est employée lors de cette étude. Des expériences sont réalisées à la fois en rhizotrons dans les serres de Louvain-la-Neuve mais également sur un essai agricole situé à la ferme de Lauzelle, une ancienne prairie convertie en maraichage. Les résultats de ce travail montrent sans surprise de grandes différences racinaires entre les épinards et les deux espèces de courges. Il a été établi que la modélisation à l’aide d’ArchiSimple ne met pas en évidence un effet du traitement sur le développement racinaire. Aucun effet n’a également été observé sur la valeur mesurée des différents paramètres du modèle. Cependant, la modélisation permet d’obtenir des informations supplémentaires sur les systèmes racinaires telles que la longueur totale ou encore la profondeur de ceux-ci. Il a été montré qu’un effet du traitement pouvait être observé sur ces deux variables. D’une manière générale, on constate un effet du traitement sur l’architecture racinaire (densité, profondeur, longueur totale) mais pas sur les paramètres physiologiques caractérisés par les paramètres d’ArchiSimple. L’essai étant encore récent, il n'est pas sans intérêt de réitérer un tel travail dans plusieurs années afin d’y discerner des différences plus marquantes.