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Théorie de l'esprit et adaptation sociale d'enfants de niveau d'âge développemental 3-6 ans présentant une déficience intellectuelle
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- Abstract
- Ce mémoire est inscrit au sein du projet de la thèse menée par Poline Simon, supervisée par la professeure Nathalie Nader-Grosbois. Ce mémoire comporte deux objectifs. Le premier concerne une amélioration des capacités en ToM ainsi qu’en adaptation sociale perçues par les parents un an après les premières mesures. Le second objectif concerne le lien entre les capacités langagières mesurées au premier temps et les capacités en ToM et en adaptation sociale perçues par les parents un an plus tard. La première partie de ce mémoire est consacrée à la littérature scientifique trouvée sur la théorie de l’esprit des enfants TV (tout venants) et DI, sur l’adaptation sociale des TV et DI ainsi que sur le lien trouvé entre ces deux variables chez les TV et les DI. La deuxième partie de ce mémoire, reprend la partie empirique. Cette partie contient les questions de recherches, les hypothèses qui sont liées au thème général, la méthodologie de l’étude, les résultats trouvés suite aux analyses et la discussion faisant le lien entre la littérature et nos résultats trouvés. Dans ce mémoire, la théorie de l’esprit explicite ainsi que celle perçue par les parents progressent un an plus tard chez les enfants d’âge développemental entre 61 et 82 mois, ce qui n’est pas le cas pour les enfants d’âge développemental entre 38 et 58 mois. Pour ce qui est de nos résultats concernant les dimensions socio-affectives perçues par les parents, ceux-ci n’ont pas montré d’amélioration un an plus tard chez les deux groupes d’enfants avec DI. Cependant, concernant les problème internalisés et externalisés nous observons une régression des problèmes externalisés dans le groupes des enfants plus âgés avec DI un an plus tard. Ensuite, le langage a été mis en lien avec les compétences en ToM et l’adaptation sociale. Les résultats de cet objectif n’ont pas montré de relation entre le langage évalué au premier temps et les capacités en ToM un an plus tard. Néanmoins, pour ce qui est du lien entre le langage évalué au premier temps et les capacités en adaptation sociale perçues par les parents un an plus tard, nous observons un lien positif pour les échelles « dépressif-joyeux », « anxieux-confiant », « irritable-tolérant », « égoïste-prosocial », « dépendant-autonome » mais aussi pour les problèmes internalisés et externalisés chez le groupe d’enfants plus jeunes. Ceci n’est pas retrouvé de manière significative chez le groupe d’enfants plus âgés. Au terme de cette recherche, plusieurs pistes afin d’améliorer et de prolonger cette recherche. Au sein de celles-ci, nous pouvons énoncer l’importance d’un échantillon de participant plus grand, l’importance de distinguer les syndromes de la déficience intellectuelle, d’améliorer la méthode afin d’éviter certains biais, … Il est important de citer également que les recherches sur la population avec DI ne sont pas encore fortement développées et qu’il serait important de s’y intéresser davantage.