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Bridging fragments: D’une infrastructure de transport à une infrastructure sociale

(2021)

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Au Liban, les liens sociaux sont indéniables, essentiels et cruciaux. Cependant, la ville de Beyrouth souffre d’une pénurie d’espaces publics libres, propices aux rencontres et aux échanges sociaux. Néanmoins, ceux-ci sont plus que nécessaires dans une ville composée de sociétés fragmentées et à la culture Libanaise. Afin de remédier à cette problématique, ce TFE analyse l’état des différentes typologies d’espace public existantes dans la ville tout en relevant les problèmes qui les touchent. Par la suite, compte tenu des crises socio-économiques et politiques actuelles du Liban, les grands plans et projets sont impossibles à mettre en œuvre. Pourtant, en tant qu’architecte, conscient de l’importance cruciale des espaces publics inclusifs, il nous est nécessaire de plaider en faveur de leur présence et de leur meilleure intégration dans la ville. Autrement dit, de travailler avec ce qui est disponible plutôt qu’avec ce qui devrait l’être. C’est de ce constat découle l’analyse du potentiel des espaces délaissés. Enfin, la synthèse de toutes les recherches développées lors de ce TFE sera traduite en architecture par le biais d’un projet de réhabilitation. Ce travail vise à mettre en évidence la valeur du regard de l’architecte, à travers les différents types d’analyses et par la gestion de tous les leviers constatés lors de la recherche afin d’assurer la réussite et le bon fonctionnement du projet. Pour conclure, ce projet n’apporte pas une solution ultime face à la problématique des espaces publics. En effet, celui-ci vise à favoriser l’interaction et la convivialité entre les habitants comme l’indique le titre « Bridging fragments » (l’acte de créer des ponts entre les fragments). De plus, ce projet pourra être démonstrateur d’une nouvelle façon de vivre ensemble à Beyrouth. De fait, ce projet a pour ambition d’être la première pierre d’une stratégie globale. Autrement dit, celui-ci devra être lu comme un projet pilote.