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Dans quelle mesure le blâme épistémique attribué par une personne dépend-il de sa relation sociale avec l’individu adhérant à une croyance erronée et des raisons qui motivent cette croyance ?
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- « Une réponse de blâme consiste à modifier les intentions, les attentes et les attitudes que la personne a envers autrui, d'une manière rendue nécessaire par le jugement qu'elle est digne d'être blâmée » (Boult, 2021a, pp. 9-10). Cette citation s’inscrit parfaitement dans le sujet central de ce mémoire, à savoir le blâme épistémique. Plus précisément, ce travail tente d’apporter une réponse à la question de recherche suivante : Dans quelle mesure le blâme épistémique attribué par une personne dépend-il de sa relation avec l’individu adhérant à une croyance erronée et des raisons qui motivent cette croyance ? Le sujet du blâme épistémique a été peu traité dans la littérature, contrairement au blâme moral qui a fait l'objet de nombreuses études et recherches. Ces recherches se sont principalement concentrées sur les aspects qui influencent le blâme moral et sur les processus qui le précèdent (Malle et al., 2014). Afin d'apporter une contribution à la littérature, l'objectif de ce mémoire est d’analyser l’influence de facteurs sur l’attribution du blâme épistémique et du blâme moral principalement, mais aussi sur la confiance et les émotions négatives. Le premier facteur étudié est la justification de cette croyance, c’est-à-dire les bonnes ou mauvaises raisons qui poussent la personne à croire à tort. Le second facteur est la distance sociale entre la personne qui émet une croyance erronée et son interlocuteur. Une étude quantitative en ligne a été menée sur la plateforme Qualtrics, dans le cadre de laquelle ces deux facteurs, comme variables indépendantes, ainsi que le « Moralized Rationality Scale » (Ståhl et al., 2016), comme variable modératrice ont été étudiés. Parmi les résultats, c'est surtout le facteur des raisons qui s'est avéré significatif. De plus, une interaction significative entre les variables indépendantes et la variable modératrice sur les émotions négatives a également pu être trouvée. Cependant ces résultats doivent être considérés et interprétés avec prudence, étant donné le petit échantillon. Les futures recherches pourraient utilement continuer à se pencher sur le blâme épistémique tout en revoyant certaines limites.