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Un Cimetiere pour les vivants : une architecture adaptée pour une meilleure qualité de deuil en temps de pandémie

(2021)

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Un confinement obligatoire dû à la crise sanitaire du COVID-19 c’est ce à quoi nous sommes rendus aujourd’hui. Des millions de morts sur les bras avec des funérailles inexistantes ou pour le moins expéditives. Un jour, lorsque nous serons remis de l’urgence de la crise sanitaire, nous nous poserons enfin la question de savoir ce que nous avons fait de nos morts et si l’hommage qui leur a été rendu et à la hauteur de l’amour qu’ont leurs porte. Confronté à cette situation, l’idée d’avoir de l’avance sur les événements dans le cas d’une autre catastrophe, de quelque genre qu’elle soit ; sanitaire, climatiques ou autres, à germé et est venue faire irruption dans le cours de mon année de master à l’université… Ce virus inconnu jusque-là a favorisé le choix de la crémation sur la mise en sol. Des milliers de morts à enterrer et aucune possibilité de faire des cérémonies funèbres normales, pas de familles, pas de proches. Y aurait-il une possibilité de rendre les choses plus acceptables et dignes pour les proches ? Pourquoi ne pas compléter les fonctions offertes par les espaces funéraires en proposant un espace de crémation complète sur place, des espaces d’accueil, des espaces de cérémonies ouverts pour pallier l’interdiction de se retrouver dans des espaces clos (église, salle funéraire…). Fort de ces idées nous voilà embarqué dans un projet dont l’intérêt premier est d’améliorer le processus de deuil des gens touchés par cette pandémie. Pour aboutir avec un projet architectural qui a comme but d’aider les vivants à créer un nouveau lien avec leurs morts, et cela à travers un lieu, un bâtiment ou un paysage, nous tenterons, par des réponses concrètes, de trouver quels seraient dans cet espace les rituels symboliques qui transformeraient un lieu de recueillement traditionnel en un lieu d’introspection entre l’existence matérielle et la dimension métaphysique des hommes.