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Implication des vésicules extracellulaires et des facteurs systémiques dans la réduction de l'inflammation induite par un entraînement d'endurance de 12 semaines chez l'individu obèse.
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Laloux_Lucie_13921800VanDenAbeele_Laure_31531800_2022-2023.pdf
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- L’expansion du tissu adipeux dans l’obésité s’accompagne d’un remodelage des cellules graisseuses jusqu’à un certain seuil à partir duquel vient s’ajouter une infiltration de cellules immunitaires. Leur accumulation conduit à un état inflammatoire chronique de bas grade. L’exercice physique permet d’améliorer ce dernier via la libération de toute une série de facteurs appelés «exerkines» qui seraient transportés dans des vésicules extracellulaires. Ces exerkines favorisent la sécrétion de cytokines anti-inflammatoires et inhibent celles de cytokines pro- inflammatoires. L’objectif de ce mémoire est d’investiguer le rôle des vésicules extracellulaires dans la réduction de l’inflammation médiée par l’exercice dans un contexte d’obésité. Pour ce faire, 23 hommes sédentaires âgés entre 30 et 55 ans ont été recrutés et séparés en deux groupes (obèse ou sain) en fonction de leur pourcentage de masse grasse (au-dessus ou en- dessous de 25%). Ils ont effectué 12 semaines d’entrainement en endurance à basse intensité. Une évaluation de la condition physique et de la composition corporelle ainsi qu’une analyse du plasma et des vésicules ont été réalisées avant et après la période d’entrainement. A l’issue de la période d’entrainement, l’aptitude physique est améliorée dans les deux groupes avec une augmentation significative de la consommation maximale d’oxygène et de la puissance maximale développée. Malgré les taux de glucose inchangés, le niveau d’insuline et l’indice de résistance à l’insuline (HOMA-IR) ont tendance à diminuer. Au niveau inflammatoire, une réduction significative de la protéine C-réactive a été observée uniquement chez les personnes obèses (-57%). Concernant les vésicules extracellulaires, des protéines impliquées dans les processus inflammatoires et anti-inflammatoires ont été mises en évidence comme les chaines alpha, bêta et gamma du fibrinogène ou encore l’a-2 antiplasmine. En conclusion, notre mémoire a montré qu’un entrainement d’endurance de basse intensité contribuait à la diminution de l’état inflammatoire de bas grade associé à l’obésité. Cette réduction n’est pas liée à une modification de la composition corporelle. Des analyses supplémentaires des vésicules extracellulaires sont nécessaires pour comprendre les mécanismes sous- jacents à la réduction de l’inflammation systémique chez des personnes obèses.